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Publié par BALCHOY

Chaque jour la vie nous donne des merveilles et hélas comme Jacques  Brel l'a souvent chanté des saletés.
"Derrière la saleté s'étalant devant nous...." (Brel)


Aujourd'hui je préfère commencer par la bonheur, que m'a donné via la RTBF et une très belle émission sur le grand Jacques Brel,  la belle et rayonnante Isabelle Aubray, la fille Soleil, comme le l'a nommé une amie en parlant d'elle.
J'ai entendu ce matin, pendant près de trois heures,
quantités d'éloges,  la plupart sincères et authentiques,  concernant leurs souvenirs de Brel,  leur père, mari, ami, collaborateur....
 Je regrette seulement,  que, peut-être sous la pression de la famille, on n'ait fait aucune allusion à la femme qui accompagna aux Marquises ses dernières années. C'est une injustice.

Mais le témoignage à travers lequel j'ai eu l'impression de retrouver le mieux la quintessence de cet homme d'exception que fut Brel ce fut celui d'Isabelle Aubray qui nous raconta comment tout au départ de sa carrière et surtout au lendemain d'un terrible accident qui l'avait défiguré,  Jacques fut pour elle une présence non seulement sympa mais efficace  en persuadant une autre  chanteuse déjà connue de lui laisser chanter une des rares chansons qu'elle avait à ce jour composées puis en lui offrant une de ses meilleures chansons, la Fanette pour repartir après son tragique accident.
  En écoutant la belle Isabelle, on se doute bien, à travers ses silences et son émotion, combien cet homme fut exquis pour ses ami(es) et quand  rappelant des jours très sombres pour elle,  combien l'amitié, l'amour de Brel et de Jean Ferrat aussi qui écrivit pour elle cette magnifique chanson "C'est beau la vie, tout ce que j'ai failli perdre, tout ce qui m'est redonné", ont été précieuses pour elle.
 J'avoue, moi qui suis fan éperdu de Jean Ferrat et de Jacques que ce rapprochement de mes deux "héros" par cette femme-soleil a donné à cette journée débutante un charme incroyable.

A la fin de son bouleversant témoignage, on a demandé à Isabelle ce qu'elle dirait à Jacques si elle le retrouvait et je suis sûr que sa réponse merveilleuse "JE T'AIME" venait du fin fond de son coeur. Merci Isabelle d'avoir exprimé si fort la bonté, la simplicité, la pureté humaine du Grand Jacques.


En revanche à un autre moment de la matinée quand j'ai entendu ce porte parole de la police française tenter de justifier l'injustifiable : la mise à mort d'un homme en colère écrasé, étranglé selon les médecins,  sous plusieurs policiers le tenant la tête tournée vers le sol, les bras menottés par derrière durant de longues minutes face à un public qui leur faisait remarquer qu'il devenait de plus en plus bleu. Ces policiers abrutis, imbéciles et, j'ose le dire, criminels, qui pensent avoir le droit de risquer d'ôter la vie à quelqu'un qui pouvait plus en rien menacer la leur, sont  des lâches, comme ceux qui dans mon pays ont mis fin à la vie de Sémira Adamu.
Quand ce porte-parole indigne dit que ces "policiers"? n'ont rien à se reprocher puisqu'ils n'ont rien fait d'autre que d'appliquer strictement le règlement, alors je lui dis que ce règlement  rappelle un peu celui qui prévalut en Allemagne durant des années "nuit et brouillard".
Non, les abrutis qui ont concouru à tuer ce jeune homme et ce parte-parole indélicat méritent d'être foutus à la porte d'une police qu'ils ont déshonoré et déshonorent en refusant de reconnaître leur faute.
Madame la Ministre de la Justice ?,  Madame la Ministre de l'intérieur, qu'allez vous faire ?


Ce soir nous apprenons qu'un jeune de 16 ans, mis en prison en vertu d'une de ces lois répressives qui font tellement plaisir à la droite réactionnaire  mais qui défigurent l'esprit de la France éternelle,  s'est pendu (on a réussi à le dépendre de suite mais il est très mal) alors qu'il venait d'une autre prison où un autre jeune du même âge, peut-être son copin,  venait de se suicider pour de bon en se pendant.

Bravo messieurs de la droite qui réclamez des peines d'adulte pour des jeunes sinon des enfants, alors que vos saloperies parfois  remplissent les pages des journax

DANS LES JOURNAUX DE PARTOUT,
TOUS LES SALAUDS ONT LEUR PHOTO ( Chanson "LE DIABLE de J. BREL très longtemps censurée à la radio !)


Yvan Balchoy
balchoyyvan13@hotmail.com
http://poete-action.ultim-blog.com



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