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Publié par BALCHOY

Il y a quelques semaines, l'émission "Questions d'Enquête" de la RTBF nous a présenté un excellent reportage-réflexion sur la politique concernant les "Sans Abri" en Belgique.

 

C'est vrai qu'en chacun de mes voyages à Bruxelles qui transitent par la Gare Centrale je ne peux que déplorer le nombre de sans abri hommes, femmes et parfois enfants qui végètent autant qu'ils le peuvent dans des couloirs de rues frigorifiés en cette saison.

 

Durant cette émission que j'ai trouvé courageuse, je tiens à signaler que j'y ai vu des personnes exemplaires qui, en tant que bénévoles, se mettent au service de ces personnes démunies, je rappellerai ici un nom saisi au vif, une dame de la région de Liège peut-être Mimie Fagnoul qui consacre beaucoup de son temps à adoucir autant qu'elle le peut la vie quotidienne des personnes belges ou étrangères contrainte de ne pas toujours manger à leur faim et de dormir dehors, ce qui est un scandale sans nom. Je me rappelle aussi de l'écho positif apporté aux actions de l'école de la vielle montagne."

 

Il y a aussi l'aide apporté et garanti par l'Etat aux personnes sans revenus. Comment ne pas être scandaliser par ce haut responsable du CPAS, à Charleroi, qui réduit de sa propre non-autorité le revenu de celles et ceux qui bénéficient du minimum vital  (pour un minimum, c'est est UN) d'un revenu garanti de 800 euros ramené  illégalement à 500 euros. Ce monsieur qui conforme et signe son "vol social" mériterait d'être obligé de vivre des mois durant avec cette allocation si généreuse qu'il impose aux autres. Ce monsieur est à mes yeux indigne de sa fonction dont j'aimerais savoir le montant du salaire mensuel et annuel.

 

 

Comme il a été dit ce soir-là "qu'y a-t)il de pire n'avoir rien ou être considéré comme rien ?"

 

Je voudrais rappeler à ce monsieur mais aussi au gouvernement qui supprime des centaines de millions d'impôt dur et normal à des sociétés et des individus ultra-riches "qu'une société qui crée des pauvres comme me notre n'est pas d

démocratique.

 

Quand je pense à ces milliardaires et multimillionnaires qui abusant du libéralisme se gavent en exploitant les plus pauvres alors qu'il suffirait d'une part infime de leur richesses pour donner à tous les sans-abri de Belgique ce minimum sans lequel il n'y pas de vie vraiment humaine même pour des familles avec enfant chez nous. Ce n'est certes pas une Ministre qui tente de se forger  de bons sondages et une bonne réputation auprès des plus riches en n'hésitant pas à renvoyer des étrangers en Afghanistan d'où a résulté au moins une mort d'homme. Autrefois quand les hommes politiques étaient plus dignes, un tel ministre aurait démissionné.

Et que dire de  cet organisme consacré aux étrangers qui depuis Semira Adamu .... a du sang sur les mains. Il devait être profondément  rénové. On n'en n'a manifestement rien fait ce qui permet à l'Office  des étrangers de prétendre renvoyer des sans papier dans des pays en guerre ou soumis  à des violences permanentes.

 

 

Je voudrais terminer ce petit article en vous racontant ce qui m'est arrivé il y a deux jours, lundi soir vers 19H3O en revenant de Bruxelles vers Mouscron.

J'étais assis  dans le métro vers 19h quand un homme assez jeune, apparemment belge, d'une trentaine d'année, que j'avais déjà vu dans des circonstances similaires parcourt la voiture en demandant 60 cent pour pouvoir manger le soir. Empêtré par mon sac à dos assez lourd, je renoncer à sortir de mes poches les quelques 40 cents que je crois avoir et je ferme les yeux. Quand le les rouvre, je le vois brusquement assis devant moi. En même temps je tente de déchiffrer la station où le métro s'est arrêté. A ce moment, il me l'appelle à haute voix et me demande, où je vais,  pour pouvoir m'avertir. Il me raconte aussitôt qu'il est à la rue depuis 2008 et que c'est dur. Il ouvre une petite boite métallique et compte les nombreuses pièces, la plupart de 1,2 et cinq cent qui s'y trouvent. J'évalue le tout à moins de trois euros. Je me décide alors de lui vider mes poches et à ma surprise je découvre en plus de la monnaie espérée une pièce de deux euros. Manifestement mon apport lui fait plaisir et il me sourit joyeusement.

Quand j'arrive un peu plus tard à la Gare Centrale, je me lève un peu difficilement comme d'habituer. A ce moment, il me tend vigoureusement et amicalement la main mais en plus, il la serre bien fort pour m'aider à me relever pour gagner la porte. Nous nous quittons très amicalement et je sais que chaque fois que je le rencontrerai, je me rappellerai de ce moment fraternel.

 

Ainsi en définitive  cette rencontre ne fut en rien à voix unique, si j'ai pu, en le retrouvant juste devant moi, me sentir interpellé au point de vider mes poches d'un argent devenu pour moi si futile, lui, qui à ce moment n'avait rien reçu, a tenu à me guider pour la route et au départ à me tenir d'une poignée ferme pour m'aider à me relever. On pourrait parler d'échange de bons procédés.

 

J'espère très fort, que ce jeune sympa, à la vie si difficile mais qui manifestement n'a pas perdu le sens de la solidarité trouvera bientôt le moyen de retrouver travail et abri pour la nuit que notre société le le devoir de lui fournir travail et abri.

 

 

yvanbalchoy13@gmail.com

 

Il y a quelques semaines, l'émission "Questions d'Enquête" de la RTBF nous a présenté un excellent reportage-réflexion sur la politique concernant les "Sans Abri" en Belgique.

 

C'est vrai qu'en chacun de mes voyages à Bruxelles qui transitent par la Gare Centrale je ne peux que déplorer le nombre de sans abri hommes, femmes et parfois enfants qui végètent autant qu'ils le peuvent dans des couloirs de rues frigorifiés en cette saison.

 

Durant cette émission que j'ai trouvé courageuse, je tiens à signaler que j'y ai vu des personnes exemplaires qui, en tant que bénévoles, se mettent au service de ces personnes démunies, je rappellerai ici un nom saisi au vif, une dame de la région de Liège peut-être Mimie Fagnoul qui consacre beaucoup de son temps à adoucir autant qu'elle le peut la vie quotidienne des personnes belges ou étrangères contrainte de ne pas toujours manger à leur faim et de dormir dehors, ce qui est un scandale sans nom. Je me rappelle aussi de l'écho positif apporté aux actions de l'école de la vielle montagne."

 

Il y a aussi l'aide apporté et garanti par l'Etat aux personnes sans revenus. Comment ne pas être scandaliser par ce haut responsable du CPAS, à Charleroi, qui réduit de sa propre non-autorité le revenu de celles et ceux qui bénéficient du minimum vital  (pour un minimum, c'est est UN) d'un revenu garanti de 800 euros ramené  illégalement à 500 euros. Ce monsieur qui conforme et signe son "vol social" mériterait d'être obligé de vivre des mois durant avec cette allocation si généreuse qu'il impose aux autres. Ce monsieur est à mes yeux indigne de sa fonction dont j'aimerais savoir le montant du salaire mensuel et annuel.

 

 

Comme il a été dit ce soir-là "qu'y a-t)il de pire n'avoir rien ou être considéré comme rien ?"

 

Je voudrais rappeler à ce monsieur mais aussi au gouvernement qui supprime des centaines de millions d'impôt dur et normal à des sociétés et des individus ultra-riches "qu'une société qui crée des pauvres comme me notre n'est pas d

démocratique.

 

Quand je pense à ces milliardaires et multimillionnaires qui abusant du libéralisme se gavent en exploitant les plus pauvres alors qu'il suffirait d'une part infime de leur richesses pour donner à tous les sans-abri de Belgique ce minimum sans lequel il n'y pas de vie vraiment humaine même pour des familles avec enfant chez nous. Ce n'est certes pas une Ministre qui tente de se forger  de bons sondages et une bonne réputation auprès des plus riches en n'hésitant pas à renvoyer des étrangers en Afghanistan d'où a résulté au moins une mort d'homme. Autrefois quand les hommes politiques étaient plus dignes, un tel ministre aurait démissionné.

Et que dire de  cet organisme consacré aux étrangers qui depuis Semira Adamu .... a du sang sur les mains. Il devait être profondément  rénové. On n'en n'a manifestement rien fait ce qui permet à l'Office  des étrangers de prétendre renvoyer des sans papier dans des pays en guerre ou soumis  à des violences permanentes.

 

 

Je voudrais terminer ce petit article en vous racontant ce qui m'est arrivé il y a deux jours, lundi soir vers 19H3O en revenant de Bruxelles vers Mouscron.

J'étais assis  dans le métro vers 19h quand un homme assez jeune, apparemment belge, d'une trentaine d'année, que j'avais déjà vu dans des circonstances similaires parcourt la voiture en demandant 60 cent pour pouvoir manger le soir. Empêtré par mon sac à dos assez lourd, je renoncer à sortir de mes poches les quelques 40 cents que je crois avoir et je ferme les yeux. Quand le les rouvre, je le vois brusquement assis devant moi. En même temps je tente de déchiffrer la station où le métro s'est arrêté. A ce moment, il me l'appelle à haute voix et me demande, où je vais,  pour pouvoir m'avertir. Il me raconte aussitôt qu'il est à la rue depuis 2008 et que c'est dur. Il ouvre une petite boite métallique et compte les nombreuses pièces, la plupart de 1,2 et cinq cent qui s'y trouvent. J'évalue le tout à moins de trois euros. Je me décide alors de lui vider mes poches et à ma surprise je découvre en plus de la monnaie espérée une pièce de deux euros. Manifestement mon apport lui fait plaisir et il me sourit joyeusement.

Quand j'arrive un peu plus tard à la Gare Centrale, je me lève un peu difficilement comme d'habituer. A ce moment, il me tend vigoureusement et amicalement la main mais en plus, il la serre bien fort pour m'aider à me relever pour gagner la porte. Nous nous quittons très amicalement et je sais que chaque fois que je le rencontrerai, je me rappellerai de ce moment fraternel.

 

Ainsi en définitive  cette rencontre ne fut en rien à voix unique, si j'ai pu, en le retrouvant juste devant moi, me sentir interpellé au point de vider mes poches d'un argent devenu pour moi si futile, lui, qui à ce moment n'avait rien reçu, a tenu à me guider pour la route et au départ à me tenir d'une poignée ferme pour m'aider à me relever. On pourrait parler d'échange de bons procédés.

 

J'espère très fort, que ce jeune sympa, à la vie si difficile mais qui manifestement n'a pas perdu le sens de la solidarité trouvera bientôt le moyen de retrouver travail et abri pour la nuit que notre société le le devoir de lui fournir travail et abri.

 

 

yvanbalchoy13@gmail.com

 

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