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Publié par BALCHOY

J'aimerais ce soir vous décrire par son programme d'abord quel serait mon candidat idéal, quitte ensuite à le rapprocher des vrais candidats en lice pour l'Elysée.

 Tout d'abord je le ou la souhaite comme un bon père-mère de famille soucieux de bien gérer son budget non pour un profit maximum mais pour que chacune des personne de son foyer puisse s'épanouir au mieux.

 A l'échelle d'un pays, cela implique bien sûr un équilibre entre les charges et les recettes si rare dans la gestion des états modernes.

 Pour que chacun puisse trouver son bonheur il est évident qu'il doit bénéficier de ce minimum sans lequel on ne peut parler de vie digne et heureuse. Au niveau d'un état un toit, une éducation garantie quel que soit le niveau de vie, des soins de santé garantis aussi "à une vitesse" et une même qualité pour tous, un accès convenable à la culture et aux loisirs en tenant compte des goûts et des besoins de chacun.

 Qui ne voit qu'une telle gamme de possibilités est incompatible avec la civilisation du profit maximum qui ne peut profiter qu'à une petite minorité de super-privilégiés. Mais mon candidat sera donc résolument allergique à la globalisation capitaliste qui régit, pardon qui pourrit les relations humaines jusqu'à notre planète elle-même.

Un bon père de famille, sans traiter tous ses enfants sous une égalité rigoureusement mathématique veillera à ce qu'aucun ne reçoive de superflu tandis que sa sœur ou son frère sont privés du nécessaire. Au niveau d'un pays je traduirais cette exigence par la création d'un revenu non seulement minimum mais maximum car il est évident qu'un revenu superflu devient injustifié et même immoral quand il comporte en superflu le nécessaire qui manque à un autre citoyen. Chacun donc dans la communauté humaine doit jouir du strict nécessaire au niveau logement, santé, culture, éducation etc. etc. Il est évident qu'à Paris par exemple un revenu de 1250 euros net mensuels est nécessaire pour survivre dignement. Je préconise donc qu'au delà d'un certain revenu annuel après impôts personne ne gagne plus que 2,5 millions d'euros par an. Au-delà le taux d'imposition serait de 100%.Et bien entendu la progressivité de l'impôt sera assurée à tous niveauxx jusque ce maximum.

Un processus similaire devrait être eagé au niveau des plus ou trop grandes fortunes Et bien je propose que ces deux salaires, maxi et mini, qui pourraient varier un peu selon les lieux, l'importance de l'entreprise, les responsabilités ou la peinibilité du travail soient liés entre eux d'une façon qu'un patron ne puisse s'augmenter ou être augmenté sans que le salaire minimum de cette même entreprise le soit au moins dans la même progression. Evidemment cette règle est impossible dans une société capitaliste basée sur la primauté du profit. Pour y arriver il faudra réintroduire dans la sphère de l'état tout ce qui conditionne les droits fondamentaux, l'éducation, la construction, la santé, la culture, l'énergie, l'information, les transports publics, la Poste et les communications et je ne suis pas sûr d'être exhaustif ! Quand on me parle des plus hautes fortunes (1% de l'humanité qui possède au moins 30% de la totalité des richesses, je pense à ces concours de bovins ou de porcs où des animaux monstrueusement gras sont portés en triomphe. Je regrette, tous ces grands patrons qui sont parfois aussi de grands rentiers (je parle par ex de tous ceux et celles dont la fortune excède un milliard de dollars) sont pour moi des voleurs, des malfaiteurs sociaux et non seulement je confisquerais au profit de la collectivité ces fortunes imbéciles mais j'aimerais qu'une justice impartiale les fasse vivre des années durant à ces salaires de misère auxquels étaient contraints la majorité des travailleurs.

 Ces idées sont révolutionnaires, peut-être, car on n'aménage pas l'injustice du capitalisme, on l'abolit. Vous allez me dire que ces super-riches vont s'exiler pour payer moins d'impôts comme tous ces inciviques qui vont à Monaco ou en Suisse pour ne pas participer à l'effort commun et proportionnel qui justifie le "LIBERTE-EGALITE-FRATERNITE". Tant pis d'autres aussi valables et plus intègres les remplaceront. Personne n'est indispensable, pas même un Bill Gates. Et si je rapprochais les candidats à la Présidence de la France de cet idéal, il n'en resterait guère dont on puisse espérer une France meilleure, une France plus juste.

Aucun des trois candidats Sarcosy, Royal, Bayrou en dépit des différences notables qui les différencient n'est à la hauteur d'un tel challenge. Peut-être c e petit facteur intègre et résolu, cette employée de banque qui toute sa vie a lutté pour la France des travailleurs, cette militante du PCF correspondent-ils le mieux à cette révolution culturelle, économique et sociale, en un mot humaine qui se fera tôt ou tard car je la crois inscrite dans les gènes mystérioeux qui gèrent l'évolution de la vie depuis les molécules les plus élémentaires jusqu'à c e chef d'oeuvre de l'homme qui hélas, par sa liberté est capable du meilleur comme du pire.

Je crains que le pire solit encore à l'ordre du jour des élections françaises et je n'hésite pas à l'appeler notamment Sarkosy mais je sais qu'un jour le meilleur vaincra et qu'il sera, d'une façon sans doute toute nouvelle

 COMMUNISTE.

 

Yvan balchoy

balchoy@belgacom.net

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