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Publié par YVAN BALCHOY

28-04-19- MON RÊVE FAMILIER (PAUL VERLAINE)
Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant
D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime
Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même
Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend.

Car elle me comprend, et mon coeur, transparent
Pour elle seule, hélas ! cesse d'être un problème
Pour elle seule, et les moiteurs de mon front blême,
Elle seule les sait rafraîchir, en pleurant.

Est-elle brune, blonde ou rousse ? - Je l'ignore.
Son nom ? Je me souviens qu'il est doux et sonore
Comme ceux des aimés que la Vie exila.

Son regard est pareil au regard des statues,
Et, pour sa voix, lointaine, et calme, et grave, elle a
L'inflexion des voix chères qui se sont tues.

Note d'Yvan Balchoy

Me voici aujourd'hui à un âge plus élevé sans doute que respectable et je constate que mon cerveau qui peut-être connaît intimement sa fragilité et sa finitude, beaucoup plus qu'autrefois m'entraîne dan s des rêves aussi fous qu'extravagants que je vis de plus en plus comme une part de ma réalité quotidienne.

Ainsi cette nuit, influencé peut-être par la découverte d'une jeune chinoise non invitée dans le prestigieux domaine-golf de Donal Trump, j'ai rencontré cette nuit dans une salle un peut quelconque le président des USA d'abord couché par terre, comme pour y faire un petit somme, au milieu de la foule, puis en voulant sortir aux bras d'une dame aussi sympa qu'inconnue je me suis trouvé face à l'imposant maître actuel de la Maison Blanche qui commença par exprimer gestuellement son étonnement devant notre manque de carrure. J'avais envie de lui demander la permission de photographier cette salle dont la vétusté rimait mal avec sa renommée mais je n'osai et lui balbutiai "We come from Belgium"

Ne me demandez pas quelle fut la réponse du milliardaire car à ce moment mon rêve s'interrompit définitivement.

Je suis convaincu que notre cerveau n'est pas purement et simplement notre "moi" mais qu'il a une existence propre en nous et que parvenu, à mon âge, à sa maturité, il a son autonomie et sa liberté propre.

Yvan Balchoy

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