D'après le sondage RTBf/la Libre de ce 24 mars, le PTB deviendrait la deuxième force politique au Sud du pays (20,5%) au coude à coude avec le PS (20,3%), la troisième force politique à Bruxelles et dépasserait le seuil électoral avec 5,5 % en Flandre. C'est évidemment un formidable encouragement pour le travail de terrain des 10000 membres de la gauche conséquente mais qui nous place devant de grandes responsabilités et de grands défis.

Un sondage n'est qu'un sondage évidemment. Nous sommes à un an et demi des communales à deux ans des législatives. Beaucoup, beaucoup d'eau coulera sous les ponts d'ici là. Mais ce sondage reflète ce que nous entendons aussi sur le terrain pour le moment.Il y a une opposition forte contre l'austérité prônée depuis 2008 et qui s'était déjà reflété avec la montée dans les sondages qui plaçait le PTB à 16 % en septembre 2016 : une volonté d'un autre chemin, radicalement différent que celui suivi depuis trente ans par les différentes variantes du néo-libéralisme.S'y ajoute, aujourd'hui, comme dans d'autres pays en Europe, une profonde crise politique avec une méfiance contre l'élite politique traditionnelle et l'espoir d'une autre politique avec une gauche conséquente indépendante du monde du profit et des affaires.. L'espoir placé dans le PTB est grand. Tant pour son alternative de gauche conséquente que pour sa pratique politique avec ses responsables qui vivent au salaire moyen de travailleur et ses membres engagés qui sont sur le terrain.

C'est un formidable encouragement mais cela nous place devant de grandes responsabilités. Et exige de nous d'exposer les grands défis qui nous font face. Car pour passer d'un sondage à la réalité d'un véritable changement, le chemin sera très difficile, on ne va pas se mentir. Nous n'avons pas fait de promesses et nous n'en ferons pas. Nous avons un programme mais il ne pourra se réaliser, même en partie, que par l'action et la mobilisation de toutes et tous. Nous ne sommes rien sans la force du peuple, sans le rapport de forces sur le terrain. Une élection, et encore beaucoup moins un sondage, ne peut suffire à changer les choses. Car nous faisons face à des forces puissantes, des multinationales et des banques, des lobbys et leurs relais politiques qui influencent depuis des années les politiques dans notre pays et au niveau de l'Union européenne. Nous ne pouvons peser sur ces forces, que si nous développons un contre-pouvoir puissant dans toute la société. A toutes celles et tous ceux qui se réjouissent des sondages, nous n'avons qu'un message : investissez-vous, engagez-vous dans votre syndicat, dans votre comité de quartier, dans votre association , dans le PTB. Ne déléguez pas le changement à d'autres, prenez-le en mains. Seul un peuple organisé peut résister aux forces du capitalisme mondialisé. Au nom du PTB, merci @ toutes et @tous pour votre soutien. On ne lâche rien du combat pour une société où les besoins sociaux et écologiques des travailleurs seront satisfaits! (Peter Mertens, président du PTB) #gaucheauthentique

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