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MEURTRISSURE (ROMAN) 99
On leur fit passer une petite photo réalisée au "Polaroïd" qui, à vrai dire, n'était pas très convaincante.
Bien entendu, l'oeuvre n'était pas de Marthe, mais comme celle-ci avait réalisé quelques oeuvres de qualité dans la fraternité, on lui attribuerait sans peine la réalisation de cette statuette.
Marthe se hasarda à demander d'une voix plus que précautionneuse :
"Comment l'offre d'une telle oeuvre pourrait-elle nuire à la "FRATERNITE DU SALUT" et en particulier à son Grand Maître ?"
Elle se fit brutalement remettre en place par le chef des émissaires du LOTUS aussi désagréable que d'habitude.
-"Ça, ma petite Dame" - Ghislain fut violemment choqué par la vulgarité du ton - C'est notre affaire. Contentez-vous de faire ce qu'on vous demande et, comme promis, nous oublierons jusqu'à votre existence.
Enfin, je peux vous annoncer une bonne nouvelle. La décision a été prise il y a peu, vous recevrez une indemnité de vingt mille francs à vous partager, si vous l'acceptez bien entendu, pour un nouveau départ dans la vie."
Il était près de dix-neuf heures. Le repas du soir n'allait pas tarder. Marthe invita donc ses invités à la suivre au réfectoire, tandis que Ghislain s'éclipsait discrètement.
Il alla directement rendre compte au frère hôtelier de la teneur de ses derniers entretiens avec les truands.
A l'entrée du restaurant, un des plus hauts dignitaires du Grand Maître invita les "amis" de Marthe à visiter la communauté.
Grâce à ce subterfuge, Ghislain et Marthe purent se retrouver en soirée. Il savaient enfin un peu plus de la nature de leur mission. Il était évident qu'il y avait du louche dans cette fameuse statuette. Ils allaient devoir l'examiner sous toutes les coutures avec précaution, car elle était peut-être bourrée d'explosifs.
Les "bandits" comptaient leur remettre l'objet le lendemain, juste avant qu'ils s'en aillent. Il leur fallait absolument remettre l'oeuvre au Grand Maître dans les quarante huit heures de leur départ.
Yvan Balchoy
yvanbalchoy13@gmail.com
http://poete-action.ultim-blog.com
Bien entendu, l'oeuvre n'était pas de Marthe, mais comme celle-ci avait réalisé quelques oeuvres de qualité dans la fraternité, on lui attribuerait sans peine la réalisation de cette statuette.
Marthe se hasarda à demander d'une voix plus que précautionneuse :
"Comment l'offre d'une telle oeuvre pourrait-elle nuire à la "FRATERNITE DU SALUT" et en particulier à son Grand Maître ?"
Elle se fit brutalement remettre en place par le chef des émissaires du LOTUS aussi désagréable que d'habitude.
-"Ça, ma petite Dame" - Ghislain fut violemment choqué par la vulgarité du ton - C'est notre affaire. Contentez-vous de faire ce qu'on vous demande et, comme promis, nous oublierons jusqu'à votre existence.
Enfin, je peux vous annoncer une bonne nouvelle. La décision a été prise il y a peu, vous recevrez une indemnité de vingt mille francs à vous partager, si vous l'acceptez bien entendu, pour un nouveau départ dans la vie."
Il était près de dix-neuf heures. Le repas du soir n'allait pas tarder. Marthe invita donc ses invités à la suivre au réfectoire, tandis que Ghislain s'éclipsait discrètement.
Il alla directement rendre compte au frère hôtelier de la teneur de ses derniers entretiens avec les truands.
A l'entrée du restaurant, un des plus hauts dignitaires du Grand Maître invita les "amis" de Marthe à visiter la communauté.
Grâce à ce subterfuge, Ghislain et Marthe purent se retrouver en soirée. Il savaient enfin un peu plus de la nature de leur mission. Il était évident qu'il y avait du louche dans cette fameuse statuette. Ils allaient devoir l'examiner sous toutes les coutures avec précaution, car elle était peut-être bourrée d'explosifs.
Les "bandits" comptaient leur remettre l'objet le lendemain, juste avant qu'ils s'en aillent. Il leur fallait absolument remettre l'oeuvre au Grand Maître dans les quarante huit heures de leur départ.
Yvan Balchoy
yvanbalchoy13@gmail.com
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