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Publié par BALCHOY

Ce matin,un commentateur d'une radio française, friande de ce genre de raccourci s'exclame "Le dictateur de Cuba gravement malade des intestins." Je doute fort que cette même radio affirmerait que "L'escroc Chirac prend ses vacances dans le sud de la France" ou que Blair, le chevalier servant des usa s'oppose à un cesser le feu au Liban. Ce soir, Euroniews, scandaleusement,parlant aussi de la maladie de Castro ne donne la parole qu'aux exilés de Miami, des traitres pour beaucoup qui préfèrent un cuba vaincu, satellite des Usa à un Cuba seul pays peut-être à part depuis peu le Vénézuéla et la Bolivie à penser la société autrement que soumise au capital, ce qui pour ces journalistes occidentaux est la faute suprême contre la liberté (d'exploiter !) Il y a plus grave encore, le militant du Hamas qui combat des colons armés qui occupent illégalement ses terres est un "terroriste assassin" tandis que l'aviateur qui exécute lâchement du haut du ciel un handicapé en son fauteuil fait un acte de justice contre un terroriste. Il est scandaleux que le Liban n'ait pas exécuté une ordonnance des Nations unies concernant le Hesbollah, mais qui parle encore des résolutions vieilles de près de 40 ans enjoignant à Israel de se retirer des territoires occuppés y compris Jérusalem est. Quand je vois qu'un marchand de papier, rotchild, parce qu'il a acheté un journal un peu libre, lié autrefois à Jean-Paul Sartre, contrairement à sa parole(??) donnée lors de cet achat, oblige un excellent journaliste, présent à cette revue depuis ses débuts et la représentant très bien dans l'opinion publique à démissionner. Qui s'étonnera d'une tonalité moins favorable demain aux droits des Palestiniens quand le simple fait d'avoir des sous donne le droit d'imposer en fin de compte petit à petit ses idées, sa vérité aux lecteurs. La liberté de la presse, une belle devise, la liberté de la presse une réalité plus qu'ambigüe dans une société où on ne peut s'exprimer à une grande échelle sans la permission des détenteurs du capital. A part cela notre presse pourrie par l'argent est, parait-il, libre et la presse de Cuba qui ose refuser la domination par l'argent ne peut-être qu'une presse dictatoriale. Ainsi dans un pays où l'enseignement public est gratuit des maternelles à l'université,vouloir instaurer un enseignement privé, confessionnel ou subsidié par l'étranger, payant et donc élitiste me semble un délit grave socialement. Yvan Balchoy
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