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Publié par YVAN BALCHOY

 

 

Ce dimanche matin, dans le cadre des émissions religieuses d’Antenne 2 , Présence Protestante nous a présenté à partir de plusieurs expériences cette nouvelle forme de justice dite restaurative ou réparatrice déjà mise en pratique en Belgique où, en communauté Wallonie-Bruxelles , on propose aux victimes et aux coupables de se rencontrer pacifiquement sous la conduite de personnes « réconciliatrices »

Apparue dans les années 70 aux Etats-Unis via les courants mennonites menés par le criminologue Howard Zehr, la justice restaurative a fait ses preuves. Elle peine pourtant à trouver une place en France. En prenant ses fonctions de ministre de la Justice, en mai 2012, Christiane Taubira a évoqué son souhait de voir se développer cette justice aussi appelée «réparative».

 

http://www.lesoir.be/programmes-tv/detail/Pr%C3%A9sence-protestante/1405889

 

http://www.protestants.org/index.php?id=105

Vous pourrez revoir cette émission

À condition de la regarder de France, car malheureusement il n’est pas possible même en ce temps dit de la mondialisation de « replay » des émissions des chaînes françaises en dehors des frontières de l’hexagone.

http://pluzz.francetv.fr/videos/presence_protestante_,97210259.html

 

 

LA JUSTICE

Et si l’infracteur aidait sa victime ?

Nos prisons sont surchargées. Et les victimes se plaignent souvent de ne pas être aidées. D’où l’intérêt de la justice restaurative ou « réparatrice ». C’est un des principaux sujets qui a été évoqué le 24 août lors de la rencontre entre Claude Baty, président de la Fédération protestante de France, et Christiane Taubira, ministre de la Justice. Tous deux en sont d'actifs partisans.

De quoi s’agit-il exactement ? La justice restaurative a trois objectifs : la restauration de la victime, la réinsertion de l’infracteur, et le rétablissement de la paix sociale. Par elle, le taux de récidive serait bien plus faible. Elle constitue ainsi une alternative à la logique punitive.

Dans plusieurs pays protestants, notamment au Canada et aux Etats-Unis, des projets de ce type ont été développés. En France, elle est encore trop méconnue. Cc’est surtout la Fédération protestante qui, par son service Justice et Aumônerie des prisons, la promeut et s'appuie sur son approche chrétienne : « Au lieu de définir le délit comme une simple infraction à la loi, la justice restaurative voit l’infraction comme la Bible le fait, à savoir comme une blessure et comme une violation des personnes et des relations », explique le pasteur Christophe Hahling, aumônier en maison d’arrêt. Ce pasteur travaille lui-même sur un projet de justice restaurative appuyé par le diocèse catholique de Saint-Brieuc.

Pour Howard Zehr, professeur mennonite, « il s’agit de donner à l’infracteur l’occasion de comprendre ses actes et d’en assumer le poids. Cela peut permettre également d’éviter sa désocialisation. Quant à la victime, cette façon d’envisager le processus de la justice lui offre d’y prendre une part active et ainsi de reconstruire ce qui peut l’être, au sein d’une communauté qui la soutient », écrit-il dans un ouvrage de référence.

Qui dit mieux ?

 

http://www.lavie.fr/chroniques/chretiens-en-debats/justice-comment-restaurer-la-victime-31-08-2012-30375_290.php

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