24-04-22 - PROPHETE DE MALHEUR ? NON, JAMAIS !
Je sais ce que et surtout qui je ne désire pas voir présider la France ,toujours à mes yeux, fille ainée de l’Église et sœur ardente de la Révolution et quand je le sens venir je suis malheureux pas seulement pour moi bien sûr mais surtout pour ceux sur qui va tomber le faux brillant d'une médiocrité qui à mes yeux affaiblit ce peuple qui je me reste tellement cher.
Ce soir, à l'heure fatidique de vingt heures, j'entends, je crains d'entendre déjà prononcé ce nom si lié à une banque qui symbolise pour moi à la fois le malheur effroyable d'un peuple et la mauvaise foi de ces héritiers aujourd'hui oppresseurs d'un autre peuple.
A dire vrai le nom de Marine, en dépit des progrès amenés à son projet, ne pourrait pas plus ranimer mon espérance en une humanité fraternelle qu'elle continue à bannir.
Je crois que ce qui risque fort de caractériser ce nouveau quinquennat restera, vu d'en haut la continuité du mépris condescendant d'une intelligence où le quantitatif écrase le qualitatif et vu d'en bas une haine tenace engendrée chez ceux qu'on appelle les "moins favorisés" née du refus de ce président et de sa clique de partager et d'échanger cette pauvreté si partagée avec la richesse clinquante d'une petite caste privilégiée.
Tôt ou tard le peuple français reliera à son "bleu blanc rouge" qui n'est pas que militaire à la liberté, pas celle d'exploiter ses frères, à son égalité qui n'est en rien cette équité répartie selon des prétendus mérites et surtout cette fraternité de classe qu'un Jean Ferrat a si merveilleusement et justement chantée.
Ce soir, une nouvelle parenthèse s'ouvre ,ne l'acceptez pas, comme une fatalité en votre coeur, elle se fermera nécessairement un jour à l'aube d'une Révolution Résurrection.
Dans deux mois, peut-être !!!!
Yvan Balchoy