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Publié par YVAN BALCHOY

(photo : Bombardement américain sur des zones résidentielles à Belgrade, capitale de la Serbie, 24 mars 1999)

(photo : Bombardement américain sur des zones résidentielles à Belgrade, capitale de la Serbie, 24 mars 1999)

Peter Franssen
3tpo214 1moa19rs, 17:56  ·

    Il y a exactement 23 ans, le 24 mars 1999, l'OTAN dirigée par les États-Unis déclenchait la guerre contre la Serbie. C'est une intervention humanitaire, a dit l'OTAN, pour arrêter le nettoyage ethnique de la minorité albanaise au Kosovo.
    L'OTAN n'a reçu pratiquement aucune critique dans nos médias. L'ancien secrétaire général de l'organisation, le socialiste Willy Claes, a été autorisé à expliquer quotidiennement dans un programme de talk que l'OTAN était dans son droit et que l'Otan n'a rien fait d'autre que remplir son devoir. Ce n'était pas surprenant et personne n'a remis Claes à sa place, même s'il y avait des preuves accablantes que l'OTAN a bombardé des zones résidentielles, des hôpitaux, des écoles, la station de radio et de télévision nationales et même l'ambassade de L'intervention militaire n'avait rien à voir avec un devoir humanitaire, mais tout à voir avec l'expansion de l'atmosphère d'influence américaine en Europe.
    Cela fait un mois que la Russie a commencé sa guerre contre l'Ukraine. Cette guerre est nécessaire, selon Moscou, pour arrêter le nettoyage ethnique dans la partie orientale de l'Ukraine. Même maintenant, les quartiers résidentiels et les hôpitaux sont bombardés. Et maintenant, la guerre n'est pas une question de devoir humanitaire, mais essentiellement d'élargir ses sphères d'influence.
    Pourquoi y a-t-il de la colère justifiée quand il s'agit des Russes et un silence timide quand il s’agit des américains ?
43 commentaires

Freddy Van Doorslaer

Un bon exemple de  l'imbécilité de la propagande de guerre proposée à longueur  d'émissions par LCI, Europe 1 avec ses journalistes univoques ne différant que sur des détails sans importances mais en revanche  unanimistes sur ce que le la ligne éditoriale (n'oubliez pas qui possède la chaîne !) impose !

Ainsi hier un gugusse rappelle que selon les russes, le nombre de leurs morts s'élève à moins de trois mille  soldats. A qui son collègue lui répond mais selon Washington ( Ce mot est bien plus important que celui de Mahomet pour un musulman ou Moïse pour un juif !) le nombre de morts seraient de plus de 10 000; Au début tout le monde est bien d'accord que les deux chiffres reposent sur un "si" (la source).

Mais dès qu'on a  la "vérité" pourtant conditionnelle de Washington, on oublie le si, c'est manifeste, on oublie tout doute et on fait des statistiques sérieuses sur le pourcentages de soldats tués sur un nombre de soldat lui aussi venant de statistiques aussi peu réfléchies..Voilà comment des organes d'information deviennent peu à peu des organes de propagande militaire.

 

 

Je répète que critiquer la Russie de cette guerre injuste contre des civils Ukrainiens c'est aussi mon avis, mais refuser de le faire quand une entité devenue de plus en plus raciste et apartheidiste envahit un état qui n'est pas le sien, y confisque sa capitale par la force, c'est de la mauvaise foi et cette mauvaise foi je l'ai lue sur les lèvres d'un premier ministre français répétant une mauvaise leçon venue d'un Président absent. Jérusalem Est  n'est pas la capitale éternelle de la Sionie et l'Islam et l'Evangile  y sont  aussi légitimes que la Thorah.

Une jeune juif persécuté assassiné par l'ignoble nazisme, un jeune palestinien abattu sans raison sur une plage de Gaza, une jeune Ukrainienne victime d'une bombe russe sont trois scandales humanitaires et vouloir les choisir et les hiérarchiser selon ses propres idéologies, c'est manquer de logique et surtout de sérieux !

Voilà pourquoi, je crois au terrifiant de la Shoah, mais aussi au racisme intolérable de la Sionie en Cisjordanie et à la légitimité du BDS.

J'ai autant de mépris de l'odieux intéret de monsieur Poutine pour les Ukrainiens qui ont  aussi le droit de ne plus croire à la Sainte Russie.

Yvan Balchoy

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