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Publié par YVAN BALCHOY

 

TERRE DE CEVENNES

 Terre de Cévennes

  Reine languedocienne

 Tellement femme

   Si occitane 
Partout tu m'embrasses 

Puis avec passion m'enlaces
Partagée entre ta grâce latine
Et tes audaces libertines. 
Où que je tourne mes regards  

Aux quatre coins de ton terroir  

Tu m'offres les splendeurs  

De ton corps prometteur  

Qui peu à peu me dévoile  

Ta fécondité végétale   

Ta sensualité animale 

Qui jaillit de partout  

Et balaye mes tabous.  

Depuis les monts les plus lointains  

Jusqu'à l'arbre le plus voisin  

Ta vivace chevelure  

Aux innombrables ramures  

Du vert le plus tendre  

Au noir encre  

M'offre son frais ombrage  

A m'en faire perdre le goût du voyage.  

Sur terre cévenole  

L'eau de partout rigole  

Sourcettes joyeuses  

Torrents fougueux  

Et rivières sinueuses  

Où grâce ê ton énergie vitale  

Je me ressource le moral.  

Au regard émerveillé  

Du voyageur esseulé  

Tu offres l'harmonie  

Si pleine d'embellie  

 De tes mille seins  

Piriformes, ombelliformes,  

Enfin de si pure forme  

Qui à travers chacune des tes collines  

Le font rêver à des milliers de colombines  

Lui offrant le doux galbe de leur poitrine.  

Enfin à celui qui avec délicatesse  

Scrute tes flancs de princesse  

Tu te donnes toute entière  

Mettant à nu tes veines secrètes  

lui ouvrant sans réserve ces failles  

Qui lui donnent à goûter le corail  

et la fraîcheur du velouté de tes entrailles.  

Mais c'est le ciel de tes yeux  

qui me chante le plus mélodieux  

De si bonne augure  

en son bleu azur  

il me susurre le bonheur  

et récuse les malheurs,  

même si parfois l'imbécillité le fâche  

et colore ses pupilles de noir d'orage.  

J'approuve ces courtes colères  

entre deux coups de tonnerre,  

le temps de nous clamer, vite fait, "merde"  

avant de retrouver son sourire alerte.  

Chaque année il me faut te quitter  

pour retrouver mon nord enrhumé 

et ses amours brumeuses  

quelque part au nord de la Meuse  

Tout au long de l'année  

au boulot ou en randonnée  

je pense souvent à toi  

mon amie de là-bas  

et je rêve de t'y conduire ma colombelle  

qui te ressemble tant  

avant de publier nos bans  

pour que communiant à tes merveilles 

nous accédions mieux au septième ciel.

 

 

  Yvan Balchoy 

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