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Publié par YVAN BALCHOY

Le souvenir venu d'un autre monde,
(Ce poème parle de soi et de la Biosphère, la Terre, de la façon de retrouver, par le Souvenir d'au-delà du temps et des mondes, une manière de vivre respectueuse de l'environnement)

 

 

 

Tu t'souviens pas qu't'étais un être libre?
libre d'aller chasser, pêcher, cueillir, où tu voulais?
En ce temps là, la terre était vaste, et belle;
nul ne pouvait te contraindre à commander, à obéir:
tu serais parti au vaste des paysages,
tu te serais fondu au sombre des forêts,
à l'harmonie des vents dans les feuillages.

En ce temps là, tu n'avais rien,
rien que ton corps donné par la Terre Mère;
tout ce qu'il te fallait était à porté de tes mains;
tu n'emportais que ton corps, car tu étais riche, infiniment, de tout.
Tu n'emportais que ton regard, et Comprenais.

Tu t'souviens, la nature était là pour toi;
tu savais, que, de ses trésors, tu avais ta part,
et tu savais aimer cette part simple qu'elle te donnait.

Tu t'souviens pas qu't'inventais toi-même tes chants?
qu'tu savais des chants pour embellir la vie et tout son chemin?
des chants qui ouvraient les rêves, qui vibraient au coeur même,
des chants pour chaque chose,
des chants que tous avaient pouvoir d'enrichir à leur tour, de leur voix,
des chants libres d'être chantés, modifiés, embellis,
des chants qu' la veillée et son souv'nir faisaient voguer, entre générations.

Tu t'souviens pas qu't'étais pas seul?
Car on était tous là, libres comme toi,
on faisait ensemble les simples travaux du jour;
on écoutait chacun, on décidait ainsi,
Libres de décider.

Tu t'souviens pas qu'tes enfants jouaient avec tous les enfants?
Ils n'étaient pas contraints d'être assis devant un maître;
ils n'étaient pas prisonniers des machines à rêves,
pourtant, ils apprenaient et ils rêvaient; ils existaient;
ils n'étaient pas mutilés de leur personnalité comme à présent.

Si! tu t'souviens, tu t'souviens tout au fond d' toi.
Tu t' souviens de notre Mère la Terre,
tu t' souviens de chaque espèce,
de chaque geste, de chaque plante,
de chaque pierre,
de chaque pas que tu as accompli, et de chaque rêve que tu as eus
durant les 200 000 années de ton espèce,
durant les 200 000 ans de ton aventure.

Tu ne veux pas encore le voir;
tu veux encore croire en ce monde qu'on détruit;
tu ne veux rien savoir que le mensonge qui ferme tes yeux, tes oreilles;
pourtant... tu t'souviens.

http://www.youtube.com/watch?v=6oMGEDZ5-hI

 

http://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=16&ved=0CIsBELcCMA8&url=http%3A%2

 

 

 

yvanbalchoy13@gmail.com

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