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Publié par YVAN BALCHOY

Vincent Lambert : la vidéo-choc postée par ses proches relance le débat

VIDÉO. Une séquence montrant Vincent Lambert, tétraplégique en état végétatif depuis 2008, qui réagit à la voix de sa mère a été diffusée.

Le Point.fr (avec AFP)

Une vidéo montrant Vincent Lambert dans sa chambre du CHU de Reims le 5 juin dernier et censée démontrer qu'il réagit à des stimulations de son entourage a été diffusée en ligne mercredi par les membres d'un comité de soutien au patient tétraplégique en état végétatif depuis 2008. Il apparaît les yeux mi-clos quand une main plaque à son oreille un téléphone portable qui diffuse la voix de sa mère, Viviane Lambert, qui s'oppose ardemment à l'arrêt des soins.

Un autre plan serré montre son demi-frère David, lui aussi partisan de la poursuite des soins, en train de lui parler, penché à quelques centimètres de son visage alors que le patient cligne des yeux et le suit du regard. Les images montrant Vincent Lambert dans son lit d'hôpital vêtu d'un tee-shirt noir et légèrement barbu auraient été tournées vendredi dernier par Emmanuel Guépin, qui se présente comme un ancien camarade de classe de Vincent et membre du comité de soutien.

Décision de la Cour européenne des droits de l'homme

Ce même jour, la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) a confirmé l'arrêt rendu en 2014 par le Conseil d'État qui autorisait l'arrêt des soins à Vincent Lambert, estimant que sa mise en oeuvre ne violerait pas le droit à la vie du tétraplégique. La décision d'arrêt des soins, prise dans le cadre de la loi Leonetti de 2005, correspondait au souhait de Rachel Lambert, l'épouse de Vincent, soutenue par six frères et soeurs de son époux, tous convaincus qu'il n'aurait pas souhaité vivre dans cet état.

Mais les parents de Vincent, catholiques traditionalistes, et une de ses soeurs et un demi-frère s'opposent à la décision de la CEDH en affirmant que le patient n'est "pas en fin de vie", mais lourdement handicapé. Interrogé sur BFM TV, le professeur Bernard Devalois, chef de l’unité des soins palliatifs de l'hôpital de Pontoise, s'est dit "scandalisé" par la diffusion de la vidéo, qu'il a qualifiée de "manipulation politico-religieuse". Le CSA a été saisi. "Le conseil a été saisi et regarde ce sujet délicat avec la plus grande attention et dans des délais rapides", a indiqué l'instance, sans préciser par qui il avait été saisi et pour quel motif.

REFLEXION D'YVAN BALCHOY

 

L’EUTHANASIE EN Belgique

Elle est pratiquée depuis longtemps dans des condition strictes et bien définies : consentement de l’intéressé(e), consentement d’un collège médical sur une maladie physique ou psychique irréversible qui affecte la vie du candidat. Le consentement peut parfois être remis à un ou plusieurs tuteurs qui, par la volonté du « malade » ont le droit de décider à sa place s’il ne peut le faire lui-même.

Il y a donc une grande différence avec le suicide assisté en Suisse car en Belgique le médecin dans les conditions prévues exclusivement est l’artisan de la mort demandée.

Il y a en Belgique comme ailleurs des tentatives de faire évoluer ce droit mesuré vers ce que je considère des évolutions excessives, par exemple en considérant qu’un mineur pourrait être décidé comme consentant par nature ou via ses parents, idem pour les malades mentaux.

On se rapproche dangereusement des monstruosités nazies concernant t les êtres inutiles ou nuisibles tels les juifs ou les malades men taux.

Heureusement ces divagations morales n’ont jusqu’à présent pas été retenues en Belgique.

Personnellement très opposé à ces extensions extrêmes de l’euthanasie, j’en serais partisan dans mon cas à condition bien sûr que son exécution éventuelle respect le content u de la loi actuelles.

 

L’EUTHANASIE en France

Elle n’est pas autorisée au nom du respect absolu de la vie. Mais la législation française détourne à mes yeux de façon hypocrite ce droit sous le nom de sédation mot quelque peu abstrait qui recouvre, qu’on le veuille ou non, la privation de nourriture et presque totalement de liquide pendant le temps nécessaire pour qu’elle aboutisse à la mort. Bien entendu, cette sédation est soumise à des conditions proches de l’euthanasie en Belgique.

Mais alors que dans le plat pays, elle se pratique par un endormissement complet de la personne suivi d’une piqure qui arrête très vite le cœur sans souffrance pour le patient en France il y a certes endormissement aussi sérieux je crois, mais des semaines de lutte inconsciente de l’organisme contre les conditions qui le détruisent peu à peu.

C’est une mise à mort aussi radicale qu’en Belgique mais dont la durée est scandaleusement hypocrite.

Je n’y vois qu’un faux respect d’un principe du droit à la vie qui aboutit à rendre la mort plus douloureuse. Les médecins prétendent le contraire, mais qu’en savent-ils ?

Enfin question consentement à l’euthanasie, un fait récent accentue ce que j’appelle hypocrisie, en permettant la mise à mort d’une personne handicapée profonde sans son vrai consentement via en ce cas un ou une tutrice, « juge et partie dans l’affaire » son épouse, contre l’avis des parents du jeune homme à travers des décisions de justice que je considère comme totalement arbitraires.

Plusieurs décisions de justice internationale ont condamné prétendue euthanasie dont l’ONU récemment mais la France, à travers sa ministre de la justice ou de la santé n’en n’a cure.

 

LE CAS VINCENT LAMBERT en France.

Victime d’un accident de moto, il y a une dizaine d’année Vincent Lambert, acteur de santé comme son épouse, en est sorti comme des milliers d’autres français dans un coma persistant, appelé végétatif avec, paraît-il, un état de conscience minimum (qui est ou n’est pas ?)

Au fil des années sa famille s’est divisée en deux clans, celui de son épouse, d’un frère et d’autres membres de sa famille qui au départ, refusait l’euthanasie de son mari, puis a fini par s’y résoudre puis l’exiger.

En face ses parents catholiques pratiquants, d’extrême droit selon certains, refusent la mise à mort de leur fils, accompagnés par d’autres membres de cette famille.

La justice française dans le passé tantôt a refusé l’euthanasie demandée par des médecins que je trouve très peu liés par leur serment d’Hippocrate, tantôt accepté l’arrêt des soins pour le conduirai à la mort. Une fois même, sans qu’on en parle aux parents, ce qui est ignoble, on a pratiqué cette sédation pendant plus d’un moins et la vie de Vincent a résisté au points qu’à la requête des parents on a réalimenté Vincent.

Aujourd’hui cette épouse, qui a refait sa vie en Belgique, puis nommée iniquement tutrice d’une cause où elle risque d’avoir des intérêts opposés à la vie de son mari, exige à nouveau cette mise à mort qui est une euthanasie cruelle et hypocrite.

Pourtant il me semble évident qu’une mère ou un père en principe sont plus les inconditionnels de leur fils en difficulté qu’une épouse qui dans un cas tel que celui-ci aurait le droit légitime de refaire officiellement sa vie, ce qui, sans nul doute, serait mal vu, par les médias compte tenu de l’état de son (ex)-mari ?

Je n’ai aucune raison de critiquer l’opinion de l’épouse de Vincent, qui, je le rappelle au début refusait toute Euthanasie mais je trouve qu’il n’est pas normal de l’avoir nommé tutrice pour les raisons exposées plus haut.

Quant aux médecins, décidant avec une infaillibilité plus que douteuse, je rappelle que des personnes dans un coma végétatif comparable à celui de Vincent (avec des exceptions apparentes comme le montre la vidéo au départ de cet article) se sont réveillé en bonne forme parfois après de 14 ans…

Je sais bien que Madame Lambert affirme que Vincent était avant son accident partisan de ce type d’euthanasie, c’est vite dit et pas prouvé et même si c’était vrai chacun a le droit, comme en Belgique de changer d’avis. Je trouve que le consentement de Vincent est plus utile à d’autres qu’à lui.

N’oublions pas qu’en cas de mise à mort (je préfère parler d’exécution pour ma part) de Vincent, ce « crime » pourrait être étendu aux milliers de cas de coma végétatifs où autre en France.

En France comme en Belgique un certain nombre de dégénérés scientifiques rêvent, au nom par exemple, de la surpopulation mondiale, de rendre obligatoire un jour, la fin de vie, quand la société l’exigera. Ce qui hélas a été peut renaître.

Nous avons le droit légitime de lutter pour que le droit de renoncer à une vie devenue, trop lourde à vie, ne soit pas dépendant de l’envie d’une partie égoïste de l’humanité qui veut se débarrasser de la mort en faveur d’une petite « pseudo-élite » qui demain risque d’utiliser une part de l’humanité comme cobaye pour les privilégiés du régime.  Les soviétiques et les alliés nous ont libéré de cette déchéance des sciences humaines par le Nazisme.

Défendons aujourd’hui le respect de la vie de chaque personne non en la privant du droit de choisir l’instant de sa mort mais en ne permettant l’euthanasie qu’à travers un consentement net et affirmé, ce qui ne me semble vrai dans le cas de Vincent Lambert.

Yvan Balchoy

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