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Publié par YVAN BALCHOY

 

 

 

 

Ce matin à la radio,

entre un concerto de piano

et les dernières nouvelles de Sarajévo,

la speakerine de Bruxelles

nous a rappelé que c'était la Sainte Gisèle.

Je ne sais rien de cette femme

ceinte de la couronne céleste

pour avoir vécu pieusement sa vie terrestre

qui illustra ton nom avec flamme

sinon que tu lui dois ton prénom

dont j'aime tant la chanson.

Si je vénère tous les saints,

de chez nous ou du plus loin,

ce sont pourtant les tiens que je préfère

et tant pis si d'aucuns jaloux

me promettent l'enfer

de préférer tes boutons si doux

à la vénération d'une Patronne si austère.

Rien ne me paraît plus sain

que de les caresser sans fin

en faisant de mes mains

l'écrin de tes seins si fins

dont j'ai tant faim.

Vrais portes du paradis,

ils me font goûter l'infini

si présent au sein du tout petit.

 

Ecrit sous ton seing très privé

ce mercredi sept mai.

 

 

Yvan Balchoy (1993)