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Publié par YVAN BALCHOY

RETROUVONS-NOUS EN SEPTEMBR A BREDENE DANS LE RASSEMBLEMENT PROGRESSISTE MANIFIESTA (17-18 SEPTEMBRE 2016)

RETROUVONS-NOUS EN SEPTEMBR A BREDENE DANS LE RASSEMBLEMENT PROGRESSISTE MANIFIESTA (17-18 SEPTEMBRE 2016)

13 Mai 2016

Le PTB s’oppose à la décision du gouvernement belge de bombarder la Syrie, après avoir déjà bombardé l’Irak. Les attentats de Bruxelles du 22 mars dernier montrent qu’intervenir en Syrie est une très mauvaise idée.

Le président du PTB Peter Mertens a réagi choqué : « Sans mandat de l’ONU, contre le droit international, sans même un débat parlementaire, le comité ministériel restreint a décidé ce matin d’étendre les bombardements belges en Syrie. Et ce, sur demande des États-Unis. La spirale de la violence est ainsi alimentée, bombardement après bombardement. L’afflux de réfugiés va augmenter, le Moyen-Orient va être encore plus déstabilisé, la situation pourrir, les groupes comme Daech vont en profiter, et la guerre va nous revenir dans la figue comme un boomerang. Ça s’est passé comme ça en Afghanistan, en Irak, en Lybie, et ça va être comme ça ici aussi. Nous sommes intervenus plusieurs fois au Parlement pour prévenir de ce danger. »

Pour combattre le terrorisme, la meilleure formule est de trouver une solution politique en Syrie

Staffan de Mistura, envoyé spécial des Nations Unies en Syrie, a été très clair : « La tragédie de Bruxelles nous rappelle que nous n’avons plus de temps à perdre. Nous devons éteindre le feu de la guerre en Syrie. Pour combattre le terrorisme, la meilleure formule est de trouver une solution politique en Syrie. »

En septembre 2015 déjà, le PTB avait proposé son « Plan pour une politique active de paix », basé sur trois piliers : assécher financièrement Daech, s’en prendre aux ressources humaines de Daech notamment en Irak, et investir dans la diplomatie, pas dans les bombes. Cela implique de couper les liens militaires avec l’Arabie saoudite et d’exiger un contrôle strict des flux d’argent en provenance de cet État pétrolier, tout comme de mettre la pression sur la Turquie pour qu'elle bloque tous les jihadistes en direction de la Syrie, et n'y intervienne plus. Le gouvernement belge a fait la sourde oreille.

On collabore toujours et encore avec une série d’États qui créent un terreau fertile pour des groupes terroristes. L’Europe doit arrêter la vente d’armes à l’Arabie saoudite et doit d’urgence faire pression sur toutes les autres monarchies du Golfe et la Turquie pour qu’elles facilitent les négociations et abandonnent toute ingérence en Syrie.