03-01-20- A PROPOS DU RETABLISSEMENT POSSIBLE DE LA PEINE DE MORT PAR LA POLICE FRANCAISE ?
Neutraliser comme on dit lâchement pour ne pas utiliser le vrai mot " ABATTRE est devenu non seulement le vocabulaire policier mais aussi celui des sous-journalistes de LCI et sans doute d'autres médias.
Il s'agissait, sxelin les dires de la police d'u ne personne hagarde. Les policiers étaient nombreux.
De deux choses l'une. Si au moment où il a été abattu le délinquant menaçait ou risquait de menacer qui que ce soit, il va de soi que le tir des policiers est licite.
Si l'individu était en fuite et donc sans doute ne menaçait plus personne, je comprends bien qu'il ne fallait pas le laisser s'attaquer plus loin à d'autres passants. Il était donc légitime d'arrêter sa fuite par tous moyens possibles.
Sans doute, en opposition avec Monsieur Castaner et ses prédécesseurs qui ont adopté la terminologie ou plutôt l'action violente américaine, je persiste à penser que tuer quand on peut blesser reste un acte illégal.
C'est à la justice de nous informer sur les motivations de ce jeune et, de le punir selon les lois en vigueur.
Je n'étais pas sur place et donc, je ne peux ni ne veux critiquer les policiers qui ont peut-être agi en légitime défense traditionnelle ( je n'admets pas qu'on puisse tirer sur un fuyard qui ne présente plus de danger, c'est un acte lâche qui souvent donne souvent plus de valeur à des biens matériels qu'à la vie humaine)
En revanche, je condamne sans hésiter les sous-journalistes qui approuvent le glissement des usages policiers vers la barbarie antique
Yvan Balchoy