QUAND LE LOUP REVET UNE PEAU DE BREBIS LA MEFIANCE RESTE DE RIGUEUR ! (REEDITION)
Depuis que Monsieur Bart De Wever a gagné les élections en Flandre, tout ce qu'on disait encore hier de lui semble oublié, peut-être moins par les flamands, tout de même assez nombreux qui n'ont pas voté pour lui, mais surtout hélas par beaucoup de politiciens et de média francophones. Oubliant beaucoup de ses propos d'hier, ils se focalisent sur son "je tend ma mains aux Wallons."
Quand j'écoute, dimanche, une ministre socialiste,insister certes toujours sur son refus de toute scission de la Sécurité sociale , sans plus rien dire à propos de concessions aux francophones contre l'octroi de la scission de BHV, je suis inquiet.
J'ai même entendu un journaliste wallon reconnaître que c'est pratiquement acquis que en dehors des communes à facilité et encore peut-être, les francophones vivant à deux pas de Bruxelles perdront tous leurs droits électoraux, judiciaires....alors qu'il avait été convenu de demander l'élargissement de Bruxelles comme contre-partie d'une scission pure et simple de BHV.
D'autres insistent sur les convergences possibles entre les politiques sociales et migratoires de la N.VA avec les libéraux de nord et du sud du pays qui ont pourtant tous deux été désavoués par les électeurs.
Quand il est revenu de son audience chez le Roi, rompant la confidentialité du colloque singulier avec le souverain, Monsieur De Decker s'est un peu moqué de Monsieur Di Rupo, sous-entendant que, vaniteux comme il est, selon l'ancien judokiste, il serait prêt à toutes les concessions pour garder ce poste de premier Ministre.
Je suis convaincu qu'à ce jour, l'indépendance de la Flandre sans Bruxelles serait rejetée par la majorité du peuple flamand. Oui, des concessions réciproques sont nécessaires entre le Nord et le Sud du pays mais pas une capitulation, même minime, qui avec des gens comme De Wever, ne seront jamais suffisantes.
D'ailleurs tant que la N Va prétend au nom du mythe imbécile de Bruxelles, capitale de la Flandre, et de l'encerclement bien réel de la capitale du pays par elle, imposer aux Bruxellois de faire demain ou après demain partie de la république de Flandre avec pour commencer des facilités linguistiques qui seraient vite détricotées, je ne considère pas ce parti ni son leader comme un parti démocratique.
C'est vrai que nous devons oeuvrer pour qu'à Bruxelles, les neerlandophones se sentent davantage chez eux car indiscutablement Bruxelles est aussi la capitale des Flamands et doit l'être plus n'en déplaise au FDF dont les excès expliquent partiellement le vote nationaliste de certains flamands.
Yvan Balchoy
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