NE DIS RIEN
Ne dis rien,
je sais que tu l'aimais bien,
c'était plus qu'un copin,
bien mieux un ami,
un vrai de vrai, pardi !
Toujours prêt à te rendre service,
sa porte t'était ouverte d'office,
avec toi il renouait le fil de sa jeunesse,
à tes bras, il oubliait sa vieillesse
Vous avez passé de bons moments
en vous chouchoutant tendrement.
Cette nuit hélas l'a brutalement enlevé
dans un grand tourbillon de fumée.
Ce matin, tu as pleuré
comme si une part de ta vie s'était envolée,
mais je sais qu'au fond de toi,
Monsieur Martin dormira
comme une étincelle de ton "Feu de Joie".
Yvan Balchoy
yvanbalchoy13@gmail.com
solidaire des résistantss du ghetto de Gaza
Yvan Balchoï : Dimanche 21 février 1993