04-11-25- BEN GVIR VANTE PUBLIQUEMENT LES MERITES DE LA TORTURE DES PALESTINIENS DANS LES CACHOTS ISRAELIENS (LE GRAND SOIR MILITANT)
Ben-Gvir fournit juste à ses électeurs ce que les influenceurs des réseaux sociaux appellent du “contenu” pour les divertir.
Par Palestine Will Be Free, le 1er novembre 2025
Le traitement des détenus dans les cachots où sont infligés viols et actes de torture est l’une des questions les plus sensibles de la société palestinienne.
Bien avant le 7 octobre, ces prisons étaient déjà remplies de Palestiniens innocents arrêtés dans la rue ou chez eux, au milieu de la nuit, lors de perquisitions illégales menées par la police israélienne. Un grand nombre de détenus ne sont jamais inculpés, mais finissent tout de même par passer des années, voire des décennies, en prison, grâce au système israélien inhumain conçu pour infliger toutes sortes de sévices aux Palestiniens, afin de briser leur volonté et de les forcer à quitter leurs terres ancestrales, pour que les Européens et les Nord-Américains puissent s’approprier leurs maisons et leurs vergers.
Selon les chiffres publiés en septembre dernier par l’organisation israélienne de défense des droits humains HaMoked, 11 040 Palestiniens sont actuellement détenus dans les prisons israéliennes, dont 3 577 détenus administratifs emprisonnés sans inculpation ni procès.
Près de 2 000 détenus ont été libérés en octobre dans le cadre d’un échange de prisonniers, mais des milliers d’autres sont toujours incarcérés dans des conditions extrêmement difficiles. Ben-Gvir, le ministre israélien de la Sécurité nationale, est le seul à avoir rendu publics les actes de torture et les abus que son administration inflige aux Palestiniens sous sa supervision directe.
Ben-Gvir, un suprémaciste juif extrémiste pour qui tous les détenus palestiniens sont des “terroristes”, a partagé vendredi sur Twitter une vidéo tournée à l’intérieur de la prison de Ketziot, dans le Néguev. On y voit le ministre superviser la torture de détenus palestiniens allongés à terre, tête baissée, pieds attachés et mains dans le dos.
Ce psychopathe biblique, souriant à la caméra, se vante :
“C’est comme ça que nous les traitons. Il ne reste plus qu’à les exécuter”.
Et d’ajouter :
“Tous les membres de l’élite du Hamas sont traités comme il se doit. Ils reçoivent le strict minimum : pas de confiture, pas de chocolat, pas de télévision, pas de radio. Nous leur avons tout pris. Mais il manque encore l’essentiel : une loi autorisant la peine de mort”.
Pour la plupart des Israéliens, chaque Palestinien est un membre de l’élite du Hamas. C’est le même pays dont le chef de l’État, Isaac Herzog, a déclaré : “C’est toute une nation qui est responsable”.
Avant le génocide, les enfants représentaient la moitié de la population de Gaza.
La semaine dernière, Ben-Gvir a filmé une autre vidéo dans une prison israélienne.
Il a frappé à la porte d’une cellule de prison, puis a déclaré à la caméra que les “terroristes” à l’intérieur ont l’ordre de garder les mains derrière le dos, de s’agenouiller et de ne pas regarder la porte quand quelqu’un l’ouvre. Il a ensuite ouvert le judas et on a pu voir les trois détenus palestiniens dans la position décrite.
Ben-Gvir se vante avec jubilation devant la caméra du traitement inhumain qu’il inflige aux Palestiniens, que les Israéliens considèrent depuis leur enfance comme du bétail sous-humain, indigne d’une vie décente.
Ben-Gvir, qui incarne le mal profond de la société israélienne, a appelé la Knesset à plusieurs reprises à adopter une loi autorisant les détenus palestiniens à être abattus d’une balle dans la tête.
“Les prisonniers palestiniens doivent être exécutés d’une balle dans la tête, et jusqu’à l’adoption de cette loi, ils ne recevront que le strict minimum pour survivre”, a-t-il déclaré l’année dernière.
