26-09-25- CICS CERCLE THÄLMANN :REFUSER LA CRIMINALISATION DU COMMUNISME (INITIATIVE COMMUNISTE)

La destruction du camp socialiste européen et de l’Union des Républiques Socialistes Soviétiques s’accompagne depuis plusieurs décennies d’une tentative continentale pour criminaliser le communisme historique, nier le rôle fondamental de l’URSS dans la défaite du nazisme, minorer la place des communistes dans les Résistances patriotiques et antifascistes et pour, parallèlement, banaliser le fascisme, le nazisme et l’extrême droite raciste, ces « meilleurs élèves » de la classe anticommuniste.
Encouragé par les résolutions odieuses du Parlement européen aussitôt relayé par plusieurs Parlements nationaux, ce double mouvement de criminalisation du communisme, allant parfois jusqu’à l’interdiction formelle des Partis communistes et de l’emblème ouvrier et paysan, voire jusqu’à la destruction des monuments et des noms de rue évoquant les exploits de l’Armée rouge et des partisans antifascistes, s’accélère dangereusement en Europe et dans d’ex-Républiques soviétiques. Cette campagne d’essence fasciste d’effectue sur fond de marche euro-atlantique à la guerre mondiale contre la République populaire de Chine et la Russie, de tentatives étatsuniennes pour stranguler Cuba socialiste et le Venezuela, d’acharnement exterminateur contre le mouvement de libération national arabe, africain et palestinien, de démolition des souverainetés populaires au profit d’un Empire européen militariste et policier, de fascisation des pays membres de l’UE, de connivence assumée de l’UE-OTAN avec les nostalgiques de Hitler, Bandera et Mussolini, de dénigrement systématique des révolutions passées, présentes ou à venir, y compris la Révolution jacobine française, de destruction des conquêtes du mouvement ouvrier et démocratique, etc.
L’anti-communisme et l’antisovietisme d’État, y compris soi-disant « de gauche », se présentent ainsi comme des armes politiques, idéologiques et juridiques redoutables aux mains de forces violemment bellicistes, revanchardes et contre-révolutionnaires.
À ce titre, la lutte contre le négationnisme anticommuniste devient une tâche d’autodéfense élémentaire, non seulement pour toutes celles et tous ceux qui sont attachés à la paix mondiale, à l’indépendance nationale, aux libertés démocratiques, aux idées d’émancipation, au combat pour le progrès social, car après les communistes, il est clair que tout ce qui évoque de près ou de loin le progrès humain, notamment les syndicalistes ouvriers, enseignants, étudiants, paysans, sera ciblé à son tour comme l’histoire l’a prouvé maintes fois.
C’est pourquoi les signataires de cet appel invitent tous les acteurs du mouvement ouvrier et démocratique d’Europe et de chaque pays d’Europe à s’associer à cette déclaration et à la diffuser très largement.
Elle sera également communiquée à la Commission des Droits de l’homme de l’ONU
NOTE D'YVAN BALCHOY
Cet acharnement contre le communisme et l'Union siviétique est la nouvelle forme de ce négationnisme justifié quant à son rôle face à l'holocauste, honteusement minorisé lors qu'il s'agit de nier le rôle primordial que l'URSS et son communisme d'Etat a joué dans l'effondrement du Nazisme et le rétablissement des liberté publiques hélas rognées depuis pas à pas par les fossoyeurs capitalistes personnalisés aujourd'hui par le bouffon de Washington.