08-05-25- JEAN VAN HEES NOUS QUITTE, A NOUS DE CONTINUER SES NOBLES COMBATS
Au-revoir, ami Jean Van Hees,
Je repense ce matin à notre dernière rencontre à Morlanwelz avec Jacques Allard, à la chaleur de notre amitié et la richesse de nos échanges qui me rappelaient notre action commune autrefois autour de la revue de presse rue de la Caserne.
Comme le prouve ce dernier message reçu de toi il y a un mois et notre rendez-vous prévu prochainement à la Mer entre Nelly, ton épouse et toi avec Jacques.
"JEAN VAN HEES
Oui Jacques. 31/03/25
A jeudi 12h... avec Jean-Pierre, pour qui j'ai des infos utiles.
Nous pourrions aussi faire un tour d'horizon "militant" (à 12 ans de mon centenaire, serait-il trop tard pour parler de l'architecture de la Noosphère...?
(cf. Teilhard de Chardin)
Bisous fraternels"
La vie en a décidé autrement mais je me refuse de parler de toi au passé car je vois toujours en mon coeur le lumineux de ton regard paisible et perçant toujours en recherche de vérité et d'amitié, la densité de ta poignée de main si cordiale et aussi cette attente, cette certitude d'un autre monde, d'une autre société ici-bas à laquelle tu as voué ta vie.
Tu aimais me parler de l'énergie cosmique d'un Teillard dont tu partageais un optimisme foncier sur l'avenir d'une humanité qui finira bien par se débarrasser de cet impérialisme aveugle et égocentrique qui la disloque.
Nous parlions tous deux d'un Grand Soir, le tien rivé par tes combats et ton énergie à cette terre et surtout à cette humanité partagée, le mien persuadé que ta vie aujourd'hui, demain la mienne et toutes vies se retrouveraient dans un grand Tout qui tout à la fois nous dépasserait et nous fusionnerait.
Notre accord était tellement plus fort, plus prometteur que nos divergences fraternelles et en pleurant ton départ je sais que l'essentiel de toi, du riche héritage de ta vie ne ne nous quitte pas !
Merci mon ami Jean, de ton amitié exigeante et fidèle jusqu'au bout.
La vie en a décidé autrement mais je me refuse de parler de toi au passé car je revois encore au fond de moi le lumineux de ton regard perçant toujours en recherche de vérité et d'amitié, la densité de ta poignée de main qui n'était pas un simple rite et surtout cette attente, cette certitude d'un autre monde, d'une autre société à laquelle tu as voué ta vie et qui a embrasé pas mal de nos rencontres.
Tu aimais me parler de l'énergie cosmique d'un Teillard dont tu partageais un optimisme foncier sur l'avenir d'une humanité qui finira bien par se débarrasser de cet impérialisme qui veut la disloquer.
Nos grands soirs étaient différents, le tien rivé cramponné à cette humanité que nous partgeons, le mien persuadé que ce jour ta vie et demain la mienne se retrouveront dans un grand tout de fraternité sinon d'éternité temporelle. L'accord était tellement plus fort, plus évident que nos divergence.
Merci mon ami Jean, de ton amitiée exigeante et fidèle jusqu'au bout.