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Publié par JACQUES ALLARD

Vieillir en beauté et en sagesse

Vieillir en beauté, c’est vieillir avec son cœur,
Sans remords, sans regret, sans regarder l’heure.
Aller de l’avant, arrêter d’avoir peur,
Car à chaque âge se rattache un bonheur.

Vieillir en beauté, c’est vieillir avec son corps,
Le garder sain en dedans, beau en dehors.
Ne jamais abdiquer devant un effort.
L’âge n’a rien à voir avec la mort.

Vieillir en beauté, c’est donner un coup de pouce!
À ceux qui se sentent perdus dans la brousse,
Qui ne croient plus que la vie peut être douce
Et qu’il y a toujours quelqu’un à la rescousse.

Vieillir en beauté, c’est vieillir positivement.
Ne pas pleurer sur ses souvenirs d’antan.
Être fier d’avoir les cheveux blancs,
Car pour être heureux, on a encore le temps.
Vieillir en beauté, c’est vieillir avec amour,
Savoir donner sans rien attendre en retour,
Car où que l’on soit, à l’aube du jour, Il y a quelqu’un à qui dire bonjour.

Vieillir en beauté, c’est vieillir avec espoir,
Être content de soi en se couchant le soir.
Et lorsque viendra le point de non-recevoir,
Se dire qu’au fond, ce n’est qu’un au revoir !
Ne regrette pas de vieillir.
C'est un privilège refusé à beaucoup!

Félix Eugène Leclerc, O.C., G.O.Q., auteur-compositeur-interprète, dramaturge, poète, romancier, acteur, animateur de radio et de télévision (né le 2 août 1914 à La Tuque au Québec; décédé le 8 août 1988 à l’?le d’Orléans au Québec). Félix Leclerc était un artiste révolutionnaire dont l’œuvre dans plusieurs domaines a marqué un tournant dans la culture du Québec. En tant que poète et dramaturge, il a été l’un des géants de la littérature québécoise. En tant que chanteur, il était une vedette majeure au Canada et en Europe, et particulièrement en France. Il a eu une énorme influence sur le cours de la chanson québécoise, et il a ouvert la voie au mouvement des chansonniers populaires au Québec et en France. Il était également un ardent défenseur du nationalisme québécois, et il a contribué à galvaniser l’identité collective du peuple québécois. Premier intronisé au Panthéon des auteurs et compositeurs canadiens, il a reçu le prix de musique Calixa-Lavallée, le prix Denise-Pelletier et le Diplôme d’honneur. Il a été nommé Officier de l’Ordre du Canada, Grand officier de l’Ordre national du Québec et Chevalier de la Légion d’honneur de France.

Félix Leclerc, chanteur et compositeur très célèbre, lors de l'émission de télévision Abitibi en 1957.
(avec la permission de l'Office national du film/BibliothЏque et Archives Canada)
Jeunesse

Félix Leclerc est le sixième des onze enfants d’un marchand de bois d’œuvre et de grains. Tous les membres de la famille chantent et jouent divers instruments. À l’âge de huit ans, Félix Leclerc est initié à la musique de Mozart et de Schubert que sa sœur aînée apprend à jouer au piano. À 18 ans, il commence ses études académiques à l’Université d’Ottawa, où il écrit sa première chanson, « Notre sentier ». Il est contraint d’abandonner ses études en 1933 en raison de la crise des années 1930. Il part travailler comme ouvrier agricole à Sainte-Marthe-du-Cap près de Trois-Rivières. Il s’inspire plus tard de cette expérience pour plusieurs de ses chansons.

Après avoir occupé divers emplois, dont celui d’assistant embaumeur, il devient annonceur et scénariste à la radio CHRC à Québec (1934–1937) et à CHLN à Trois-Rivières (1937). Durant ses trois années passées à Québec, il suit quelques cours de guitare avec Victor Angelillo et Bill Harris, deux collègues de CHRC. Il semble qu’il aurait également reçu des conseils de la part de Thomas-Wilfrid Gagnon, un musicien qui lui vend sa première guitare (aujourd’hui conservée au Musée régional de Vaudreuil-Soulanges) à Québec vers 1934. John Harry Ormsby, un professeur d’anglais privé qui encourage l’amour de Félix Leclerc pour le Québec et le pousse à créer des œuvres originales, est également l’une de ses influences.

Radiodiffusion, travail d’acteur et écriture

En 1939, Félix Leclerc se joint à Radio-Canada à Montréal comme scénariste en radio. Plusieurs de ses séries radiophoniques sont très populaires, notamment Le restaurant d’en face (dans lequel il joue sa chanson « Notre sentier »), Je me souviens (pour lequel Hector Gratton compose la musique de scène), L’encan des rêves et Théâtre dans ma guitare. Parallèlement, Félix Leclerc joue dans les séries dramatiques de Radio-Canada Un homme et son péché de Claude-Henri Grignon et Vie de famille de Henry Deyglun. Il monte également sur scène avec la troupe d’Émile Legault, les Compagnons de Saint-Laurent (1942–1945).

Les textes radiophoniques de Félix Leclerc attirent l’attention de l’écrivain et cinéaste Albert Tessier, qui encourage leur publication. Ils sont rassemblés sous forme de recueils intitulés Adagio (histoires), Allegro (fables) et Andante (poèmes) et ils se vendent bien. En 1948, Félix Leclerc et ses amis Guy Mauffette et Yves Vien, fondent la troupe VLM. Cette troupe présente les pièces Le p’tit ponheur et La p’tite misère, écrites par Félix Leclerc, à Montréal et à travers le Québec. La même année, sa pièce intitulée La caverne des splendeurs remporte le premier prix d’un concours de pièces de théâtre en un acte organisé par Les Amis de l’art. Certaines de ses chansons, dont « Le p’tit bonheur », servent d’interludes entre les scènes. Plusieurs autres chansons de Félix Leclerc, dont« Hymne au printemps », « Le train du Nord » et « Bozo », deviennent populaires au Québec à la fin des années 1940, surtout grâce à l’émission qu’il anime à Radio-Canada, Félix Leclerc et ses chansons.

Succès à Paris

En 1950, la carrière de Félix Leclerc en tant que chansonnier devient internationale. Jacques Canetti, un impresario influent de Paris et directeur artistique de la maison de disques Philips, entend Félix Leclerc chanter sur scène à Montréal et lui propose un contrat à Paris. Félix Leclerc y fait ses débuts en décembre 1950 à l’ABC, une grande salle de concert de Paris. Il partage l’affiche avec les Compagnons de la chanson et Édith Piaf.

Le succès des débuts de Félix Leclerc à Paris est suivi de ses premiers enregistrements et de tournées à travers la France, la Belgique et la Suisse. Vêtu d’une chemise de bûcheron à carreaux et s’accompagnant lui-même à la guitare, il interprète ses chansons truculentes avec une solide voix de baryton. Il devient rapidement une vedette de premier plan. En février 1951, il reçoit le Grand prix du disque de l’Académie Charles-Cros à Paris pour sa chanson « Moi, mes souliers ». Sur les panneaux d’affichage, imprimé en grosses lettres sous son nom, on peut lire « le Canadien ».

Carrière au Canada

Félix Leclerc partage ensuite son temps entre l’Europe et le Canada. En France, ses prestations lors de grandes émissions de radio, ses apparitions dans les théâtres de variétés et les boîtes à chansons les plus réputés (par exemple, les Trois-Baudets et Bobino) et ses nombreuses tournées font de lui une vedette de premier plan.

Il retourne à Montréal en 1953 pour participer aux Festivals de Montréal, et il est accueilli en héros. Plus tard, sa carrière l’oblige à rester durant de longues périodes en Europe, mais ses apparitions les plus marquantes au Canada incluent : sa tournée dans l’ouest en 1965; ses concerts à la Place des Arts en 1967 et au théâtre Le Patriote à Montréal, en 1966, 1970, 1972, 1975 et 1976; et ses spectacles au Centre national des Arts à Ottawa en 1971. Il effectue des tournées en France, en Belgique et en Suisse en 1973, et à nouveau en France en 1975 et en 1977. Il reçoit un autre Grand Prix du disque en 1958 pour son album Félix Leclerc et sa guitare, puis encore un autre en 1973 pour l’ensemble de son œuvre. Son plus grand triomphe au Québec est possiblement son apparition sur scène avec Gilles Vigneault et Robert Charlebois lors de la Superfrancofête, à Québec en 1974.

Félix Leclerc joue également dans des films comme Les brûlés (1959); Félix Leclerc, troubadour (1959) de Claude Jutra; La Vie (1967); C’est la première fois que j’la chante (1988); et Pieds nus dans l’aube (1994).

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