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27-02-25- HUMANISME CULTUREL
Pourquoi la droite radicale internationale, pourquoi le neofascisme, de Washington à Tel Aviv, de Rome à Delhi, se sont-ils imposés ici et là en gardiens des peuples ? Pourquoi les forces de progrès social et d'écologie apparaissent-elles comme d'arrière-garde ? Un élément de reponse qui me semble fondamental est que ces forces ont oublié de fertiliser positivement, autrement dit avec humanisme, les champs de la culture, de la mémoire, de l'identité, des filiations historiques, des patrimoines de sens. Les forces progressistes et ecologistes ne se mobilisaient que sur le terrain des urgences sociales, du pouvoir d'achat, de la possibilité de consommation, et de la protection de l'environnement. En tout cas, c'est là perception du plus grand nombre. Le résultat est que ce sont les courants les plus réactionnaires, racistes, fascistes et conservateurs qui se sont imposés autour de ces questions culturelles.. Ils ont bien évidemment donné un contenu antihumaniste au domaine psycho-culturel. Les forces du progrès social et de l'écologie ont oublié les leçons du philosophie marxiste italien sur la nécessité pour le mouvement révolutionnaire de déconstruire l'hégémonie culturelle et idéologique des classes dominantes et de leur puissance aliénante sur les peuples. Ces forces ont oublié la leçon du fondateur de l'éco-psychologie qui exhortait à l'émergence d'une "contre-culture", (Mohammed Taleb)