05-02-25-KAMEL DAOUD l'ALGERIEN QUI A LA HAINE CONTRE LES ARABES, LES MUSULMANS ET LES PALESTINIENS (JACQUES MARIE BOURGET - LE GRAND SOIR)
Il a bâti sa renommée en exploitant l’affaire des faux viols de Cologne montée par l’extrême droite.
S'il n'existait pas, peut être que l'Intelligence Artificielle pourrait le fabriquer : Kamel Daoud est l'Arabe idéal puisqu'il peut vomir sur ses frères, sur son pays sans crainte d'être taxé de racisme. Lors des faux viols de Cologne il a été assez habile pour livrer le maghrébin comme une sorte de violeur par essence. Cette haine qui convient et l'amitié de Macron lui ont valu le Goncourt. Rien n'arrête ce missile d'extrême droite.
Je dois une fière chandelle à Antoine Gallimard ; et même tout un chandelier. Il vient de me révéler l’essence de mon existence : « Depuis la publication de son roman, Kamel Daoud fait l’objet de violentes campagnes diffamatoires orchestrées par certains médias proches d’un régime dont nul n’ignore la nature ».
Puisque la haine des arabophobes, islamophobes, palestinophobes me pousse à écrire des vérités qui ternissent Daoud, le diamant de papier des éditions Gallimard, me voilà donc placé par Antoine, le saint des causes perdues, sous la baguette du chef d’orchestre du « régime » algérien.
Et j’avoue entretenir des relations avec lui. Je lui ai même écrit afin de connaître des détails de la disparition d’un proche admirable. Et obtenu une réponse qui est celle-ci :
« Moussabel de la première heure, votre beau-père Tahar Merackchi a participé activement à la lutte de libération nationale. En 1956, devant la menace de la destruction de son village et la menace de représailles, il s’est constitué prisonnier. Après torture, il a été fusillé au poste militaire d’El-Maida ».
Massu, Bigeard, Aussaresses, nous voilà. Si cela n’est pas collaborer avec un « régime dont nul n’ignore la nature »... Que commettre de pire ? Gallimard a raison, les critiques de Daoud sont des valets attardés de Staline, alors qu’un intime de Macron ne saurait être qu’un homme sans toutes les qualités.
J’ai jadis croisé Antoine Gallimard. Il m’a semblé joyeux, ouvert, très cultivé et aimable. Pourquoi la promotion de ses deux auteurs flingueurs d’Arabes, Daoud et Sansal, le rend-il différent, un peu sot, un peu Retailleau dans la rédaction de ce communiqué ? Gallimard a-t-il l’obligation de filer avec l’air du temps qui vire au brun ? La menace de l’ogre Bolloré l’oblige-t-il, après avoir réédité Mein Kampf, à se bâtir un secteur « littéraire » d’idéologie « CNews », avec ses vomisseurs d’Arabes qui ont l’excuse absolutoire d’être maghrébins ? Le poids du Napoléon le petit, celui qui habite à l’Elysée, est-il si fort, sur l’amour obligé qu’il faut porter à Daoud, que l’industriel Gallimard ne peut résister ? Capital, capital.
Un conseil, Antoine Gallimard, évitez d’employer le terme « régime ». Julien Gracq, l’as du boomerang, savait par expérience que les mots comme les choses peuvent vous revenir en pleine gueule. Sachez que, depuis 1943, le mot « régime » est interdit rue Sébastien Bottin.
Enfin, une affirmation est imprudente, parlant de Daoud : « C’est au tour de son épouse, qui n’a aucunement sourcé l’écriture de Houris, d’être atteinte dans son intégrité professionnelle ». Que connaissez-vous de cela ? Vous avez reçu un manuscrit, vous l’avez édité... Mais que savez-vous de ses secrets de fabrication ?