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Publié par YVAN BALCHOY

RODIN

RODIN

 

Trois heures cinquante deux !
Dans ma nuit, il pleut
si triste, si gris
quand soudain tu surgis
de derrière ce miroir
où se mirent les attentes
qui me tentent
dans mon espoir
de ne pas te décevoir

Trois heures cinquante deux !
en lettres de feu 
sur le calendrier lumineux
de ce réveil
qui sommeille
tandis que le sablier des temps
en m'accordant chichement
quelques secondes de ta présence
au regard de tant d'heures d'absence
me fait comprendre combien douleur
rime intensément avec bonheur.
Mon corps voudrait te fêter à sa façon
et j'ai grande peine à lui faire entendre raison

Trois heures cinquante deux !
Avec toi, c'est tellement mieux.
Je te sens si prochaine,
je te sens si lointaine,
c'est vrai que les extrêmes s'aiment.
Tu es tellement loin
que je te rejoins

Trois heures cinquante trois !
La nuit reprend ses droits. 
Tu ne m'as pas dit : "Je t'aime."
mais c'est de toi qu'est né ce poème.
Si tu es plus que jamais l'Eve
de mes rêves
je voudrais tant qu'au lever du soleil
tu sois la compagne de mon éveil.

Yvan Balchoy

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