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01-01-25- JESUS DEVAIT MOURIR POUR RASSEMBLER DANS L'UNITE LES ENFANTS DE DIEU DISPERSES (JEAN XI -51-52) (1962)
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Cette image retrouvée, il y a peu, avec à son verso un alphabet hébreu, qui est plutôt bien à sa place, rappelle un jour important d'un homme encore jeune de 26 ans qui après bien des années de l’étude de la Philosophie et de Théologie dans une fraternité marquée de l'esprit de François Bernardone dit Saint François d'Assise, se fit imposer les mains par un évêque venu de bien loin.
Pour faire partager à ses parents et amis le sens qu'il donnait lui-même à ce geste répété tant de fois qui le rapprochait historiquement et spirituellement de cet homme de Nazareth qui, il y a plus de 2000 ans révolutionna le monde il pria un ami de lui dessiner une image qui exprime l’esprit de cette journée d’ordination.
Ces trois hommes, représentant chacun une des grandes familles de notre humanité, si souvent opposées les uns aux autres dans l'histoire, sont ici rassemblés autour d'un morceau de pain et d'une coupe de vin qui les unissent et en font des frères.
Tel est le message que portait en lui; ce jour-là, ce jeune homme, désireux d'être demain dans l'humanité un rapprocheur, un "fraterniseur" et un aimant c'est sûr.
Sans doute l'a-t-il réalisé, peu ou prou d'une tout autre façon qu'il le pensait mais en retrouvant ce joli dessin dû à un de ses confrères de l'époque, Gérard Molinier, issu du Sud-ouest de la France, il est heureux d'avoir choisi pour cet évènement, qui s’est passé il y a plus de cinquante ans, une idée de rapprochement et de communion qu'il voudrait garder intacte au fond de son cœur.
Yvan Balchoy