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Publié par YVAN BALCHOY

Avec la réélection de Donald Trump, une ploutocratie de milliardaires est en passe de prendre le contrôle de l’État américain. Tous, à l’instar d’Elon Musk, sont issus de ce capitalisme de rente né après la crise financière de 2008. La confrontation avec les intérêts privés semble inévitable.

 

Ilne pouvait pas être le dernier. Et encore moins s’abstenir. Même si Jeff Bezos avait déjà donné quelques gages à Donald Trump en refusant que son journal, le Washington Post, prenne position dans les derniers jours de la campagne présidentielle, même s’il avait félicité le candidat républicain « pour son extraordinaire retour » dès le soir de son élection, le milliardaire a vite compris qu’il lui fallait faire plus. Après Meta (propriétaire de Facebook), après nombre de millionnaires de la Silicon Valley, le patron d’Amazon a annoncé le 11 décembre qu’il allait donner 1 million de dollars au fonds chargé d’organiser la cérémonie d’investiture du nouveau président le 20 janvier.

Jeff Bezos n’est qu’un exemple parmi tant d’autres du spectaculaire mouvement du capitalisme américain du moment. Des groupes qui avaient pris leur distance avec le futur président depuis l’attaque du Capitole le 6 janvier 2021 se sentent obligés de figurer parmi les grands donateurs de la journée d’investiture à l’instar de Goldman Sachs, Ford, General Motors et tant d’autres. Même les donateurs historiques du Parti démocrate, comme Ted Sarandos, dirigeant de Netflix, ont jugé utile d’y participer.

Depuis l’élection de Donald Trump, de nombreux responsables de grands groupes, des banquiers, des financiers s’empressent de faire le voyage à Mar-a-Lago, la résidence de Donald Trump en Floride, pour prêter allégeance. On y a vu naturellement les banquiers et les financiers de Wall Street. Mais les milliardaires de la Silicon Valley comme Mark Zuckerberg (Meta), Tim Cook (Apple), Sam Altman (OpenAI), le président américain de TikTok, qui redoute d’être définitivement banni du territoire américain, le fondateur de la banque japonaise SoftBank, qui a promis d’investir au moins 100 milliards de dollars aux États-Unis dans les prochaines années, ont été les plus nombreux et les plus rapides à faire le déplacement jusqu’en Floride.

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Donald Trump avec Elon Musk avant le lancement du sixième vol d'essai de la fusée Starship de SpaceX, le 19 novembre 2024 à Boca Chica, Texas. © Photo Brandon Bell / Pool via AP

Ces rencontres ont pris une telle importance que certains dénoncent déjà « la grande capitulation » du monde des affaires face au futur président américain.

Devant cet afflux de visites et de rendez-vous impromptus, Donald Trump ne boude pas son plaisir : cet empressement lui permet de mesurer sa toute-puissance. Lui que les grandes figures du capitalisme américain avaient dédaigné pendant son premier mandat, puis carrément banni après l’assaut du Capitole, se retrouve au centre de toutes les attentions, de toutes les prévenances. « Lors de mon premier mandat, tout le monde me combattait. Aujourd’hui, tout le monde veut être mon ami », a-t-il ironisé devant des journalistes.

« L’effet Trump », comme il le désigne lui-même, a bien commencé à se manifester dans les cercles de pouvoir et d’argent avant même son investiture. La démarche de ces financiers et de ces capitaines d’industrie est tout sauf désintéressée. Tous essaient de se mettre dans « les bonnes grâces » du futur président, de plaider leurs causes, d’obtenir des aménagements des objectifs et des ambitions affichés par Donald Trump lors de sa campagne.

Car il ne leur a pas fallu des jours pour réaliser le virage politique en train de s’amorcer. Tous ont compris que les règles du jeu étaient en train de changer, beaucoup plus vite même qu’ils ne l’avaient escompté : le pouvoir et l’influence qu’ils avaient pu exercer pendant des décennies sur les administrations américaines leur glissent des mains.

Sept milliardaires et plusieurs multimillionnaires

Lors de sa campagne, Donald Trump n’avait pas caché ses ambitions de mener une « révolution » aux États-Unis. Plus préparé que lors de son premier mandat, il a commencé sans attendre à prendre les premières mesures. Dès le lendemain de son élection, une série de nominations a été annoncée. Toutes portent la même marque : Donald Trump a choisi des amis et des alliés pour assurer les fonctions les plus élevées dans son administration.

Tous sont riches, voire très riches, ce qui dans l’univers trumpien est considéré comme une marque d’excellence. Selon la recension de l’agence Bloomberg, la nouvelle administration comptera au moins sept milliardaires et plusieurs multimillionnaires à des positions très importantes dans la nouvelle administration. Les potentiels conflits d’intérêts affleurent partout. Mais pour Donald Trump, ce n’est pas un sujet.

NOTE D4YVAN BALCHOY

Il n'y a pas de milliardaire équitable au plan social même gagnant du Loto. Heureusement qu'un minimum, tellement bas qu'il reste inhumain, soit reconnu aux revenus d'une personne vivant dans un état.

Il est aussi impératif de définir un maximum de revenus au-delà duquel l'impôt serait  de 100 %. 

En France deux mille enfants vivraient dans la rue. l'argent  destiné à les en écarter devrait être automatiquement consacrée à effacer ce fléau social.

J'en profite pour remarquer qu'au pays de Voltaire, une chambre le Sénat n'est pas élu par le peuple et pour ce motif me semble illégitime.

Pourquoi pas, en s'inspirant quelque peu du général de Gaulle ne pas imaginer une assemble où figurerait chacune des strates sociales selon sa représentation réelle; Ainsi si 12 % des français sont ouvriers, 12 % de cette assemblée le seront aussi. Il y aura moins dr'avocats et de professions libérale mais en regardant leur inaction  et leur cupidité qui le regrettera ?

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