28-09-24- SUR EUROPE 1, AGNES MOLINIER NE CESSE DE RECITER SON CATECHISME LIBERAL QUI VOUDRAIT NOUS RAMENER AUX INJUSTICES DU XIX EME SIECLE (2018)
EUROPE 1, fidèle à son ou ses propriétaires aime bien choisir ses collaborateurs. Depuis quelques Agnès Molinier , essayiste (sans réussite selon moi) touche pratiquement 4000 euros par moi, de son propre avis, revenu qu’elle trouve normal pour elle ( je le diviserais pour ma part allègrement par deux ) récite comme je le faisais chez les frères des écoles chrétienne son catéchisme libéral ici dont l'hagiographie s'apparente au MEDEF le paradis à la droite, les syndicats ouvriers aux forces du mal.
Tout impôt semble lui donner de l'urticaire, elle est pourtant bien contente de rouler sur des routes entretenues et d'être signer par une Sécurité sociale trop chère sans doute pour les petits salariés. Il me semble que contrairement à l'année passée son interlocuteur sur Europe 1 n'hésite pas cette année à la contredire trop mollement à mon goût mais bien plus qu'autrefois.
Une augmentation, accordée après un statu-quo de six ans de moins de 20 euros par mois lui semble excessive? La rétribution au mérite qu'elle souhaite substituer au modèle actuel risque de ne favoriser que les salariés aux "bonnes idées", c'est à dire, celles de la direction et tant pis bien sûr pour ceux qui feraient de l'agitation syndicaliste !!!
Tant mieux. Madame Verdier Molinier se croit prophétesse de l'Avenir, elle n'est qu'historienne du capitalisme absolu des patrons de droit divin qui faisaient, le rappelle tirer sur les ouvrier qui voulaient se syndiquer et avoir un peu plus de pain. S'il y a des éléments fossiles parmi les économistes (science particulièrement inexacte), Madame Molinier y figure au premier plan. Europe 1, entre autres ne s'honore pas en lui donnant une place d'économiste qu'elle ne mérite aucunement.
Voici quelques éléments de réflexion qui remettent à sa juste place cette cette admiratrice du capitalisme le plus éculé.
Yvan Balchoy
Une égérie du capital : Agnès Verdier-Molinié
Elle rêve de tailler dans le gras de la fonction publique, de dépecer l’Etat social à la tronçonneuse.
Avec ses idées simples, Agnès, Marie, Bénédicte, Verdier-Molinié plaît aux journalistes et aux patrons.
Pas une semaine sans l’entendre vociférer contre les fonctionnaires sur BFM TV, sur Europe 1 ou encore dans « C dans l’air » sur France 5.
Qu’importe sa moue souvent fielleuse, ce François de Closets en tailleur Gérard Darel est « éminemment télégénique », s’enthousiasme Le Figaro (Figaro, 29 mars 2013).
Du côté de Libération, on la dépeint comme une « bucheuse », « ni pasionaria vociférante, ni caricature bourgeoise » (Libération, 25 septembre 2013).
Depuis qu’en 2009 Agnès Verdier a pris les rênes de la Fondation IFRAP, son cours médiatique s’est envolé
. Sa recette ? Incarner l’austérité et asséner sans relâche des chiffres invérifiables.
Passages TV d’Agnès Verdier-Molinié Source : Inathèque
Bonne cliente des media, Agnès Verdier-Molinié passe de plateaux en plateaux pour réciter son catéchisme libéral.
Pourtant, elle qui disserte à l’envie sur l’économie de notre pays n’est pas économiste.
Née à Talence (Gironde) en 1978, Agnès Verdier-Molinié a entamé ses études dans un lycée privé catholique – elle promeut d’ailleurs l’enseignement dit « libre » – avant d’obtenir une maîtrise d’histoire contemporaine à l’Université de Bordeaux. C’est Christine Lagarde, ministre de l’Économie de Nicolas Sarkozy, qui l’a intronisée économiste en la nommant membre du Codice (Conseil pour la diffusion de la culture économique) en 2008 – un organisme dissous depuis, qui devait inculquer aux Français les valeurs de l’économie de marché
Seuls liens avec l’« enseignement », quelques cours dispensés au sein de l’Institut de formation politique, une école privée où l’on apprend à détester les fonctionnaires, les syndicalistes et le mariage pour tous.
Autant dire que les jugements de l’experte Agnès Verdier-Molinié sont partiaux.
Elle connaît d’ailleurs très peu le monde du travail. Avant qu’elle ne rejoigne l’IFRAP en 2002, ses expériences professionnelles se sont limitées à des piges (pour le Figaro et L’Express notamment [3]). Tout au plus a-t-elle donné des coups de mains au château familial à l’occasion des vendanges.
L’évocation de cette jeunesse de châtelaine fait verser une larme à la journaliste du Figaro. On imagine la famille Verdier y vivre sans eau, ni électricité : « Élevée dans le Bordelais par des parents viticulteurs « anticonformistes » qui avaient racheté une maison en ruines pour y élever leurs quatre enfants, elle apprend à leurs côtés le « sens du travail acharné » ». Quel calvaire cela a dû être de vivre au Château Bessan, un édifice construit au 17e siècle, entouré de douze hectares de vignes, situé « au détour d’une petite route sinueuse et pittoresque qui suit les méandres de la Garonne, depuis le haut du coteau » (Sud Ouest, 26 avril 2008) !
Comme il a dû être pénible de supporter un père surfeur, adepte de l’agriculture biologique et adhérent à la Confédération paysanne.
Mais les Verdier sont-ils vraiment anticonformistes et partis « de rien » comme l’écrit Libération ? Les parents et grands-parents de notre Causette libérale figurent en bonne place dans le Bottin Mondain, ce grimoire qui recense grands bourgeois et aristocrates. Quand ils rachètent Château Bessan en 1986, les Verdier ne sont pas tout à fait démunis : lui, descendant d’une famille de viticulteurs, a fait des études à Dauphine et à la Faculté d’œnologie de Bordeaux et a déjà géré des châteaux ; elle officie comme assistante de direction. Leur vignoble est aujourd’hui une prospère entreprise familiale que dirige le petit dernier.
De cet univers cossu, Agnès Verdier n’a pas seulement hérité d’un goût pour l’œnologie. Chez les Verdier, la politique n’est jamais très loin. L’arrière-grand père maternel, Maurice Hanaut (dit Maurice d’Hartoy) a fondé en 1927 les Croix de feu, célèbre association d’anciens combattants qui s’est rapidement transformée en une ligue nationaliste, anticommuniste et anti-parlementariste, initialement financée par le sulfureux François Coty, patron du Figaro.
Son fils, le colonel Bernard d’Hartoy, qui fut rédacteur en chef de la Voix du combattant, a des convictions bien trempées : ancien séminariste, c’est une figure de proue de l’association Laissez-les vivre, un groupuscule catholique anti-avortement où il ne fait pas bon vivre quand on est laïc ou franc-maçon. Quand il ne pourfend pas les avorteurs, le grand-père défend la mémoire de ses héros nationaux préférés : le maréchal Pétain, notamment