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Publié par YVAN BALCHOY

 

J'avoue que j'aimais lire le journal "Libération". Aujourd'hui encore, devant faire un trajet d'une bonne heure en train je l'ai acheté et les réserves que je ressens depuis pas mal de temps à sa lecture se sont précisées :

Je vous parlerai d'abord de l'article "Pourquoi je reste"de Pierre Marcelle. Le choix de ce journaliste est  tout à fait honorable. Il a raison de demeurer dans une rédaction où il se sent libre de s'exprimer.

En revanche il s'étonne qu'un lecteur inquiet à la suite de l'écoute de France Inter puis de France Culture se demande pourquoi "Libératioin" n'ouvre pas ses colonnes à deux de ses journalistes dont Florance Aubenas qui quittent le journal en soupçonnant Edouard de Rotschild d'avoir pris le contrôlele contrôle de la rédaction du quotidien.

Pierre  Marcelle trouve illogique d'avoir accepté le renflouement de "Libération" par l'homme d'affaire en en 2005 et de s'étonner de ce qui arrive au journal depuis des mois. Il y a pourtant, je crois lieu de s'inquiéter du départ de Serge July alors qu'Edouard de Rotschild  s'était engagé à le garder dans sa rédaction, et aujourd'hui le départ de celle qui durant sa captivité en Irak et sa libération a été bien utile  à la diffusion et à la bonne image du journal me semble une très mauvaise nouvelle même si personne n'est indispensdable.

Ce qui est sûr c'est que si l'auteur de l'article se sent toujours libre d'expression, il n'en n'est plus de même de Florance et de son collègue. Je suis pour ma part enclin à plutôt écouter F. Aubenas car sa démarche pour moi sincère ne me surprend nullement. J'ai l'impression que "Libération" dérape très insidieusement bien sûr peu à peu en particulier dans la question Palestinienne.

Qu'on le veuille ou non quel lien existe ou n'existe pas entre Edmond Rotschild et les lobbies israéliens si importants en France au sein des multimédia et sa politique même quand l'Etat hébreu commet des actes inqualifiables au Liban et à Gaza, je n'en sais rien. Un journal comme un individu a une âme, un esprit et il vaut mieux parfois préférer disparaître que de renoncer à son idéal. Je ne crois pas que le choix d'Edouard de Rotschild était le bon choix et je pense sincèrement qu'on aurait pu chercher un autre renfloueur davantage ancré dans l'esprit du journal.

Je n'ai pas oublié les propos imbécile d'un Dassault décidé à imprimer ses idées aux rédactions qu'il achetait comme on achète une marchandise qui rapporte de l'argent et du pouvoir et qui peut rapporter davantage d'argent et davantage de pouvoir.

Je n'ai aucune raisson d'assimiler Monsieur de Rotschild  au niveau d'un Dassault, mais je pense qu'une direction en accord profond d'esprit avec les valeurs de toujours de Libération eut été bien préférable. Dommage ! On achète pas un lecteur avec un mensonge et j'ai bien peur que ce soit le cas..

'aurais les mêmes craintes vis à vis d' Henri Lévi et d'un certain Prix Nobel de la Paix car tous deux deviennent sourd et aveugle dès qu'il des question des crimes de l'état hébreu.

 

Le deuxième article qui m'a titillé dans ce numéro s'intitule "Israel-Palestine :je serais prêt à souscrire au quatre cinquièmes d'un article plein de bonnes idées respectables et difficilement critiquables. Mais déjà quand je lis qu'Israel a besoin des Palestiniens pour s'intégrer dans la région -évident - mais que les Palestiniens ont besoin d'Israel pour assurer une indépendance refusée en 47-48 pa rles dirigeants arabes. L'erreur d'hier  de dirigeants corrompus arabes ne justifie en rien le vol toujours croissant toujours plus violent des terres palestiniennes par l'Etat d'Israel qui n'offre plus à leur frères sémites autant qu'eux qu'un état croupion qui rappelle ce qu'en Afrique du Sud les sinistres boers offrirent d'abord aux noirs.

 

Mais il est un phrase en cet article  que je trouve innacceptable et même immorale !

 "Le droit des gens, depuis des siècles a reconnu sinon le droit du plus fort, au moins les conséquences nées des affrontements." Ces alternative est un simple pléonasme. J'ai l'impression que tout l'article est écrit autour de cette phrase. Une fois qu'on l'a admis, alors on peut parler de concession mutuelles et chaque kilomètre carré qu'Israel cède aux Palestiniens semble une concession généreuse alors qu'en réalité ce qui s'est passé peut-être résumé dans la parabole suivante.

Une famille avait une belle propriété couplée à un grand jardin. Un jour ue bande armée, retrouvant des titres de propriété relatés dans des ouvrages religieux non historiques et vieux de plus de mille ans occuppa la totalité de la propriété, décida d'annexer le bloc principal d'habitation puis peu à peu rogna les terres les plus fertiles au point de ne plus laisser à la famille d'origine qu'une dépendance en ruine. Aujourd'hui dans sa grande générosité la famille pilleuse offre à la famille d'origine de lui reconnaître la propriété de la grange vermoulue  et du mini-potager qui l'entoure comme solde de tout compte. C'est une abomination, n'est-ce pas. Et bien c'est ce que propose Israel.

Il n'y a qu'une solution équitable, en revenir, suivant les décisions de l'ONU, au moins à la situation de 67 et s'il y a des modifications à négocier (comme de permettre à Israel d'avoir sur son territoire le mur des lamentations), il faudra opérer des échanges en négociant plus sous la contrainte mais en pleine liberté, égalité. Personne à part les Palestiniens ne peut décider du sort de Jérusalem est, de la totalité de la Cisjourdanie et de Gaza. Et l'indépendance de ces territoires signifie l'interdiction totale pour l'état hébreu de bombarder, massacrer du haut des airs des populations civiles indociles,  ce qu'il fait en un Gaza prétendument indépendant en réalité devenu le plus grand camp de concentration de notre monde

Il faudra sans doute au départ  faire respecter les frontières  des deux états par l'ONU comme au Liban pour leur donner la sécurité auquelle tous deux aspirent.

Une fois cette double indépendance assurée, pourquoi pas négocier de menus ajustements de frontières acceptés sur pied d'égalité par les deux parties, utiles à chacune et reconnus par la Communauté internationale.

Quand l'auteur citant un vieux texte dit que les juifs ne "colonisent pas" qu'il le prouve en disant par exemple qu'il comprend que les Palestiniens ont raison de refuser de renoncer à la Mosquée d'Omar pour leur Etat de même façon que les Israéliens ont droit à être chez eux au Mur des lamentations.

Je n'ai malheureusement pas lu cette générosité réciproque en cet article ambigu à cause de cette horrible concession à la loi du plus fort qui rappelle les pires années pour le monde juif lui-même du siècle passé". 

 

Yvan Balchoy

 

balchoy@belgacom.net

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