23-08-24- FAUSSE INFIDELITE ET VRAIES PEINES DE MORT (2006)
Bonjour ami lecteur, j'aimerais te partager une journéed'écoute de la radio, de lecture de la presse qui m'a appris beaucoup non nécessairement sur la vérité du monde où nous vivons mais de ce qu'on veut nous inculquer coimme vérité pour nous modeler sur les impératifs de nos média au service des puissants.
Le matin présentation sur Europe1 en une émission d'ordinaire plus équilibrée du livre de Serge Rafi 'Fidel l'infidèle". Il s'agit bien entendu d'une biographie de contestation partisane de celui qu'on ne veut plus appeler autrement que le "dictateur" de Cuba. Monsieur Rafi aime des expression très "neutres "par exemple pour désigner les relations entre Fidel Castro et le communisme."Il s'acoquine avec les communistes" . L'auteur de ce pamphlet qui ne pourra que faire la joie des exilés de Miami et leur mafia n'hésite pas à peindre en rose la Cuba d'avant Castro, "un des pays les plus avancés d'Amérique latine", il n'ose pas dire un pays où les Etats Unis cultivent la culture et l'honnêteté mais il n'en n'est pas loin. Une fois ce postulat plus que discutable établi, il est facile de dénigrer, de minimiser toutes les conquètes du régime comme la santé gratuite, un analphabétisme inférieur non seulement aux USA aujourd'hui mais à la Belgique etc... Même la victoire de Castro sur le dictateur pro-américain de l'époque est caricaturée d'une façon honteuse.Rafi présente Baptista comme un preque brave homme qui libéra Castro de sa prison , le jour de la fête des mères, pour faire plaisir à sa maman.
Il paraît que Cuba était la vitrine numéro un de publicité pour l'immense empire soviétique. Quelle stupidité. Choisir un pays qui appartenait toujours au Tiers-monde pour glorifier l'Union soviétique. A mon humble avis le spoutnik, Gagarineetc... jouaient davantage ce rôle que la petite île de Cuba même avec Fidel.
Permettez-moi de vous déconseiller la lecture de cette ouvrage ou de la compléter par celle d'un auteur qui ne cherche pas à dénigrer systématiquement un chef d'état qui presque seul au monde résiste à la dictature du marché.Fidel a à son bilan des réussites importantes et des échecs tout autant notoires il n'a pas besoin d'hagiographie, c'est un homme avec ses qualités et ses défauts mais comme l'acteur Depardieu l'a écrit récemment s'il était le salaud décrit par Serge Rafi et d'autres journalistes inféodés aux thèses nord-américaines :"comment expliquer que le peuple Cubain pas plus bête qu'un autre peuple, bien au contraire, l'ait gardé au pouvoir tant d'année avec bien plus de popularité que ne lui nie Serge Rafi. Ma conclusion : Ce n'est pas Fidel qui est infidèle, mais plutôt Serge Rafi.
Deuxième sujet fourni par le journal parlé : l'armée d'Israel vient d'abattre (c'est le mot le plus souvent utilisé ! cinq personnes dont deux activistes :à vérifier combien d'innocents et d'enfants parmi ces victimes). En écoutant ce fait "ordinaire" hélas, j'ai envie de vous poser une question. Savez-vous quel est le pays qui pratique le plus l'exécution capitale. Vous me répondrez sans doute La Chine qui hélas exécute plus de mille personne chaque année, Les USA, tout le monde en parle avec passion mais il est un petit pays par sa taille et sa population qui bat tous les records, si on peut employer ce mot en la matière. Je parle de l'Etat d'Israel qui du haut du ciel ou à partir des tourelles de ses chars abat presque chaque jour à Gaza ou en Cisjordanie des résistants (je refuse le mot terroristes ou même activiste qui est un mot lâche inventé par l'occident pour ne pas trop offenser le pouvoir sioniste.)
Ces exécutions décidées en haut lieu sans grand risque pour les bourreaux sont à mes yeux la plupart du temps des exécutions capitales accompagnées fréquemment de la mise à mort ce civils innocents et même d'enfants. Il est temps que des organisations comme Amnisty International dénoncent plus fort ce crime permanent de l'état sioniste qui n'est pas si loin d'égaler en valeur absolue (que dire en valeur relative ?) le nombre d'éxécutions d'un pays gigantestque comme la Chine souvent pourtant désignée comme le triste champion de la peine de mort. Ces exécutions sont d'autant plus révoltantes que la peine de mort, hormis le cas Eichmann est bannie en Israel ; elles sont donc réservées aux seuls palestiniens et méritent l'appellation non seulement de crime de guerre mais aussi de crime racistes pour ne pas dire antisémites car qu'ils le veuillent ou non les Palestiniens sont aussi sémites que la plupart des Israéliens.