05-07-24- DANS LA VIE, IL Y A DES HEROS ET DES ZEROS (SALAUDS ?) - REEDITION CORRIGEE (2010)
En écoutant la radio dans ma voiture, deux faits et en même temps deux hommes ont attiré mon attention. L'un d'eux, même s'il a vécu une partie de sa vie sous l'uniforme des SS est un héros de la trempe d'un Abbé Pierre.
L'autre, s'il exerce une fonction importante dans la République française, s'il a sans doute la Légion dite d'honneur, vient de prouver une fois de plus que travaillant dans un Ministère que Ségolène Royale a qualifié d'ignoble (et je suis toujours d'accord avec elle) il déshonore une fois de plus la devise Liberté, Egalité, Fraternité qui autrefois faisant la gloire de son pays.
Je n'ai pas lu le livre :un Franciscain chez les SS, je ne connais même pas le nom de ce héros mais j'ai bien retenu, grâce à la radio, sa vie qui me paraît aussi exemplaire que celle de l'Abbé Pierre.
Novice Franciscain, il fut enrôlé parmi les SS. Bien entendu, comme il est resté fidèle à sa foi, il y a connu bien des humiliations et finalement Himmler qui au début le protégeait s'est résigné à le chasser de sa garde de mort pour l'envoyer dans l'armée régulière, la Wehrmacht.
Là tout au long de la guerre, il profita de son uniforme pour sauver des vies en France notamment. Il réussit même un jour à rencontrer le Pape Pie XII et à le persuader de lui permettre d'être ordonné prêtre, bien qu'il n'ait pas étudié la théologie selon le cursus normal et le Pape le lui accorda. Comme le Saint Pasteur Bonhöffer il joua un rôle dans l'attentat tenté en vain contre Hitler.
Après la guerre, il vécut au Japon au service des pauvres et des sans abris comme un vrai fils de Saint François d'Assise à l'opposé de ce supérieur des franciscains conventuels à Assise qui, aujourd'hui oublieux de l'idéal du Poverello, a accepté de les chasser de son église et même de la ville d'Assise.
Si ce frère franciscain n'est guère connu parmi nous, au Japon il était considéré , estimé et admiré par son dévouement pour les plus faibles. Ainsi l'Abbé Pierre, qui choisit d'abord François d'Assise en tant que capucin, ce franciscain au Japon, devenu célèbre par son dévouement, prouvent tous deux que l'esprit de Saint François vit toujours sur la terre et que ceux qui le vivent intensément sont aimés par le peuple où ils agissent.
Quant à ce sinistre Hortefeu, ainsi que son successeur Besson, le félon, Ministres de l'ignoble ministère des expulsions, fiers de leurs statistiques quantitatives, de leurs renvois souvent violents et brutaux, eux qui n'hésitent pas à enfermer des hommes, des femmes des enfants innocents; à mes yeux ils déshonore leur pays avec inhumanité.
Il y a quelques temps les réfugiés d'un centre de rétention à Paris qui ne sont pas des criminels ont mis le feu à leur prison pour s'enfuir. Et c'est légitime de s'enfuir d'une prison qu'on ne mérite pas.
J 'ai déjà dit à ce propos que je comprenais leur acte car je trouve qu'ils sont en état de légitime défense face à des arrêtés peut-être légaux, comme l'étaient apparemment ceux de Vichy, mais au regard des droits de l'homme illégaux et réputés "non écrits" car contraire par exemple aux droits de l'enfant qui ne peut être enfermé.
Ces jours-ci d'autres réfugiés ont tenté à leur tour d'incendier leur geôle et furieux, furibard, le ministre des expulsions publiques s'en est pris à à certaines ONG qui, paraît-il, les ont encouragé à agir ainsi. A prouver d'abord !
Trouver et prouver que ces arrestations sont contraires aux droits de l'homme ne signifie pas pour autant inciter à mettre feu à des bâtiments abritant ces coupables pratiques.
Mais s'en prendre à ces ONG, comme s'en prendre aux passagers honnêtes qui protestent devant la brutalité des policiers lors d'une expulsion dans l'avion même, voilà qui est déshonorant !
Monsieur Hortefeu, Monsieur Besson, et votre grand inspirateur, Sarko l'ami et le favori des super-riches, je vous méprise , vous êtes parmi les figures les plus repoussantes d'un gouvernement tout entier consacré à favoriser les riches et les puissants
Vous allez peut-être poursuivre en justice des hommes et des femmes honnêtes au nom de votre triste cause. Mais je vous le répète dans certains cas comme celui-ci, la prison pour de nobles motifs est un honneur comme ce fut le cas parfois au temps de Vichy.
Non Monsieur Hortefeu et Monsieur Besson, par vos statistiques inhumaines, par la brutalité de beaucoup de vos auxiliaires, je ne vous considère pas comme des homme de bien mais comme des zéros, humainement parlant ou pire encore.
Pour en savoir plus sur le non respect des droits de l'homme dans l'univers carcéral français vous pouvez vous référer à l'article pertinent de Sandrine Féraud.
http://sandrine.feraud.over-blog.fr/article-21756029.html
Yvan Balchoy