29-05-24- GUERRE A GAZA : LA FRANCE NE PEUT PLUS ETRE COMPLICE (MEDIAPART)
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DÉFENSE ET DIPLOMATIE PARTI PRIS
Guerre à Gaza : la France ne peut plus être complice
La frappe meurtrière qui s’est abattue sur un camp de déplacés à Rafah révèle, une nouvelle fois, l’extrême violence de la guerre menée par Israël depuis bientôt huit mois. Les pays occidentaux, dont la France, ne peuvent plus se contenter de condamnations de façade.
Lénaïg Bredoux et Rachida El Azzouzi
27 mai 2024 à 20h06
« Combien« Combien de temps encore les États laisseront-ils faire ? » La question, posée lundi 27 mai par l’ONG Médecins du monde, est désormais la seule qui vaille. Elle s’impose devant les images insoutenables qui proviennent de Rafah, au sud de la bande de Gaza. Vu de France, on pourrait aussi la reformuler : combien de temps la France sera-t-elle encore complice ?
Dimanche 26 mai, au moins 45 personnes ont été tuées, parfois brûlées vives, par une frappe de l’armée israélienne sur un camp de déplacé·es au nord-ouest de la ville, camp administré par l’Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa).
Parmi les victimes, 23 femmes, enfants et personnes âgées qui s’abritaient avec leurs familles dans le dénuement le plus total sous des tentes, selon le ministère de la santé contrôlé par le Hamas. 249 personnes ont été blessées, indique-t-on de même source.
« Gaza est l’enfer sur terre. Les images d’hier soir en sont un autre témoignage », a dénoncé l’Unrwa, cible du gouvernement extrémiste israélien depuis des années.
Les victimes de Rafah viennent s’ajouter au bilan dramatique de la guerre impitoyable menée par Israël, dont le dernier décompte officiel atteint 36 050 morts, parmi lesquels une majorité de femmes et d’enfants, après que les attaques menées par le Hamas le 7 octobre ont tué près de 1 200 personnes, essentiellement des civils.
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Des palestiniens se rassemblent sur le lieu d'une frappe israélienne sur une zone d’un camp abritant des personnes déplacées à Rafah le 27 mai 2024. © Photo Eyad Baba / AFP
En février dernier, le nombre d’enfants tués à Gaza en quatre mois s’élevait à plus de 13 000 et dépassait le nombre d’enfants tués en quatre ans de conflits à travers le monde, selon les Nations unies.
Le bras d’honneur à la justice internationale
Officiellement, Israël assure que le bombardement du dimanche 26 mai visait un « complexe du Hamas » et notamment deux responsables du mouvement, « couverts de sang israélien » selon le porte-parole du gouvernement, Avi Hyman. Face à l’émotion mondiale suscitée par les images de corps mutilés, ce dernier a concédé lundi qu’Israël allait « examiner la question ». Il s’agit d’une « tragique erreur », a finalement regretté le premier ministre, Benyamin Nétanyahou.
Cela ne trompera personne. Cette frappe dans un camp de personnes déplacées intervient deux jours après l’ordonnance de la Cour internationale de justice (CIJ) intimant au gouvernement israélien de stopper « immédiatement » son offensive à Rafah, face « au risque accru qu’un préjudice irréparable soit causé ». Cour qui avait déjà ordonné à Israël en janvier de prendre des mesures conservatoires « pour prévenir la commission à l’encontre des Palestiniens de Gaza de tout acte » de génocide.
Cette attaque arrive aussi moins d’une semaine après que Karim Khan, le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), a rendu publique, en s’appuyant sur un panel d’experts internationaux, sa requête exigeant des mandats d’arrêt pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité contre le premier ministre israélien et son ministre de la défense, Yoav Gallant, ainsi que contre trois responsables du Hamas (Ismaïl Haniyeh, chef du bureau politique, Mohammed Deif, commandant des Brigades Al-Qassam, et Yahya Sinouar, chef du Hamas dans la bande de Gaza).
La reconnaissance indispensable de l’État palestinien
Depuis dimanche, les condamnations pleuvent. Josep Borell, le patron de la diplomatie européenne, est « horrifié », Emmanuel Macron est « indigné ». Cela fait huit mois que le président de la République masque son impuissance derrière l’affichage de sa compassion.
Ce n’est pas ce qu’on attend d’un dirigeant politique. Ce qu’on attend de lui, comme des autres, c’est qu’il agisse, publiquement, et en coulisses, pour que cesse le massacre, pour le respect du droit international et pour une paix juste et durable au Proche-Orient, comme on disait autrefois.
NOTE D'YVAN BALCHOY
ECOUTEZ LE RACISTE FACHO PASCAL PRAUD PAYE PAR MR BOLLORE POUR NOUS PRECHER TOUT A LA FOIS LE FACHISME ET LE SIONISME QUI NE FONT QU'UN EN FRANCE COMME EN TERRE SAINTE.
CHAQUE JOUR IL EGRENE SON CHAPELET DE HAINE.. QUE LUI IMPORTENT LES MASSACRES COMMIS A GAZA PAR UN PAYS QUI EN OCCUPE UN AUTRE AVEC LA COMPLICITE TACITE DE L'EUROPE ET LA FRANCE (QUI ARME ISRAEL; QUOI QU'ELLE DISE)
JE CONTINUE A PENSER QUE LA PRESENCE ET SURTOUT LES PROPOS DU PREMIER MINISTRE FRANCAIS AU SINISTRE ET COMMUNAUTAIRE DINER DU CRIF POUR BEAUCOUMP DE RAISONS EST INDECENTE
CE QUI S'EST PASSE PAR CONTRE LE 7 OCTOBRE VENANT D'UNE PRISON A CIEL OUVERT FACE A UNE FETE INDECENTE A DEUX KM DE BARBELES DE LA HONTE A TERNI MALHEUREUSEMENT LA CAUSE PALESTINIENNE QUI DOIT S'EXCUSER NON DE SA RESISTANCE CENT FOIS LEGITIME A SON OCCUPANT MAIS DES VRAIS EXCES QUI ONT SALI UNE PARTIE DE SON ACTION.
OUI A LA RESISTANCE MÊME ARMEE MAIS RESPECTUEUSE DES CIVILS. CELA VAUT POUR LE HAMAS AUTANT QUE POUR ISRAËL
CE PASCAL VOUDRAIT INTERDIRE A SES COLLABORATEURS DE DEFENDRE LES PALESTINIENS COUPABLE DE VOULOIR SELON LUI FAIRE DE LA PALESTINE CE QU'ILS FONT REELLEMENT D'ISRAEL UN ESPACE A LEURS BOTTES DE LA MER AU JOURDAIN, OCCUPATION SEULEMENT ADMISE QUAND LES SIONISTES EN PROFITENT.
NON, CE PRAUD, QUI PRECHE TOUT LA FOIS LE FACHISME ET LE SIONISME N'EST PAS A LA HAUTEUR DE SERVIR LE PEUPLE DE FRANCE QUI MERITE MIEUX. (YB)