/image%2F1454732%2F20160605%2Fob_e3cc0c_mq0-3452.jpeg)
15-06-24- PAS TOUT A FAIT D'ACCORD, PROFESSUR BERTRAND GUIDET (autrefois sur ce blog)
Interrogé récemment sur EUROPE 1 sur le nombre très élevé des patients des EHPADS qui sont décédés du coronavirus sans avoir eu la possibilité de subir une réanimation a l'oxygène ou une intubation, le professeur Bertrand Guidet a tout à la fois nié que les médecins aient fait en France un choix en éliminant certains malades âgés pour leur préférer d'autres patients plus jeunes, en meilleure forme pour qui la réanimation serait moins problématique.
Si j'avais pu interroger ce professeur, je lui aurais simplement demandé quel est le pourcentage des patients EHPADS admis à l'hôpital pour une réanimation, au début de la crise du coronavirus, période où on excluait des statistiques de décès ces patients. (par hasard ?)
Le professeur n'a pas été très clair en reconnaissant non sans peine qu'à aucun moment il a fallu en France choisir un malade plus qu'un autre faute de lit adapté.
Mais quand il a voulu donné des exemples précis, arguant de ce que les chances de voir un personne âgée ou morbide sortir vivante d'une réanimation ou d'un entubage n'étaient pas garanties, et que ce traitement pouvait être très pénible pour des personnes âgées, il a insinué que dans certains cas on avait exclu des patients pour ces raisons;
Pourtant de nombreux soignants des EHPADS ont affirmé que systématiquement leurs patients ne se voyaient pas offrir les soins à l'hôpital.
Evidemment dire que s'il ne reste qu'un lit disponible et qu'il faut choisir entre un nonagénaire à la fin de sa vie et une jeune mère de famille de 20 ans , c'est répondre facilement au dilemme en question. Mais la vie n'est pas souvent ainsi bi-polaire.
Même si la survie via une réanimation est pénible et n'est pas certaine, s'il s'agissait d'une personne de ma famille, qui accepterait de laisser mourir une personne ayant un chance certaine de s'en tirer;
Bien entendu le professeur Guidet comme avant lui le professeur Levy et certains de ses collègues ne reconnaitront pas que pratiquement leur décision s'est traduite peut-être par des milliers de morts qui aurait pu être évités. J'appelle cela un crime par Eugénisme pour un certain nombre de personnes âgées qui mieux soignées seraient encore parmi nous.
(En écrivant EHPAD dans la section recherche de "poesie-action", vous pourrez en savoir plus sur cératines décisions ou recommandations troublantes venant de quelques médecins à propos des EHPADS.
Yvan Balchoy.