22-04-24-LE SORT DES ENFANTS DE GAZA ET CELUI DES QUARTIERS POPULAIRES RESULTENT D'UNE MÊME LOGIQUE COLONIALE (RITCHY THIBAUT- MEDIAPART)
https://www.mediapart.fr/journal/france/210424/d-abord-interdite-la-manifestation-contre-le
Le sort des enfants de Gaza et celui des enfants des quartiers populaires résultent d’une même logique coloniale.
Ritchy Thibaut, militant contre l’antitsiganisme
L’appel à la protection de tous les enfants – « pas seulement les enfants blancs du VIe arrondissement », raille Ritchy Thibault, militant contre l’antitsiganisme – fait aussi écho au discours du premier ministre Gabriel Attal sur la jeunesse, jeudi, qui a ciblé spécifiquement les « quartiers prioritaires », où il veut que « tous les collégiens » soient scolarisés « de 8 à 18 heures ». Il a également annoncé la création d’internats pour les jeunes aux « mauvaises fréquentations », loin de leur « quartier ».
Au micro, au cours de la manifestation, un homme s’est énervé : « Ce fils de bourges va nous expliquer comment éduquer nos enfants ? »
« En tant que maman, cela m’inquiète », explique Amal Bentounsi : « À quoi ressembleront ces internats ? Qui décidera du placement des enfants ? Est-ce que ce sera la justice ? Seront-ils criminalisés ? »
Yvette, 82 ans, militante pour la cause palestinienne. © Caroline Coq-Chodorge / Mediapart
La dénonciation de la guerre à Gaza et du sort fait aux Palestinien·nes occupait une large place dans la manifestation, bien plus grande que dans la tribune initiale, où étaient évoqués en quelques mots les « enfants de Gaza, maltraités, emprisonnés, tués par milliers ».
Le militant contre l’antitsiganisme Ritchy Thibault explique la place prise par la cause palestinienne selon lui : « Le sort des enfants de Gaza et celui des enfants des quartiers populaires résultent d’une même logique coloniale. »
Un collectif de soignant·es, les Blouses blanches pour Gaza, était là pour rappeler leurs « valeurs » et leur « éthique » : « Nous défendons, au quotidien, la sacralité, la dignité et l’égalité de toutes les vies humaines, expliquait l’une de ses membres, Khadidja. Nous sommes là pour dénoncer la destruction du système de santé gazaoui et l’ignominie des bombardements sur les hôpitaux. »
Lors de la manifestation, quelques juifs étaient présents. En marge, quelques un·es ont vigoureusement interpellé les manifestant·es sur le sort des otages israéliens toujours aux mains du Hamas, suscitant quelques vifs échanges verbaux. D’autres ont pris part au cortège, comme Lorenzo, 26 ans, venu avec quelques ami·es et une banderole « contre l’antisémitisme l’islamophobie »
Le sort des enfants de Gaza et celui des enfants des quartiers populaires résultent d’une même logique coloniale.
Ritchy Thibaut, militant contre l’antitsiganisme
L’appel à la protection de tous les enfants – « pas seulement les enfants blancs du VIe arrondissement », raille Ritchy Thibault, militant contre l’antitsiganisme – fait aussi écho au discours du premier ministre Gabriel Attal sur la jeunesse, jeudi, qui a ciblé spécifiquement les « quartiers prioritaires », où il veut que « tous les collégiens » soient scolarisés « de 8 à 18 heures ». Il a également annoncé la création d’internats pour les jeunes aux « mauvaises fréquentations », loin de leur « quartier ».
Au micro, au cours de la manifestation, un homme s’est énervé : « Ce fils de bourges va nous expliquer comment éduquer nos enfants ? »
« En tant que maman, cela m’inquiète », explique Amal Bentounsi : « À quoi ressembleront ces internats ? Qui décidera du placement des enfants ? Est-ce que ce sera la justice ? Seront-ils criminalisés ? »
Yvette, 82 ans, militante pour la cause palestinienne. © Caroline Coq-Chodorge / Mediapart
La dénonciation de la guerre à Gaza et du sort fait aux Palestinien·nes occupait une large place dans la manifestation, bien plus grande que dans la tribune initiale, où étaient évoqués en quelques mots les « enfants de Gaza, maltraités, emprisonnés, tués par milliers ».
Le militant contre l’antitsiganisme Ritchy Thibault explique la place prise par la cause palestinienne selon lui : « Le sort des enfants de Gaza et celui des enfants des quartiers populaires résultent d’une même logique coloniale. »
Un collectif de soignant·es, les Blouses blanches pour Gaza, était là pour rappeler leurs « valeurs » et leur « éthique » : « Nous défendons, au quotidien, la sacralité, la dignité et l’égalité de toutes les vies humaines, expliquait l’une de ses membres, Khadidja. Nous sommes là pour dénoncer la destruction du système de santé gazaoui et l’ignominie des bombardements sur les hôpitaux. »
Lors de la manifestation, quelques juifs étaient présents. En marge, quelques un·es ont vigoureusement interpellé les manifestant·es sur le sort des otages israéliens toujours aux mains du Hamas, suscitant quelques vifs échanges verbaux. D’autres ont pris part au cortège, comme Lorenzo, 26 ans, venu avec quelques ami·es et une banderole « contre l’antisémitisme l’islamophobie »
Je vous conseille vivement la lecture libre de MEDIAPART (YB)