04-12-23- VINCENT LAMBERT, UNE MORT PROCHE ET INELUCTABLE MAIS PAS POUR AUTANT JUSTIFIEE (paru autrefois sur cce blog)
Selon les Médias, les parents de Vincent semblent avoir accepter la mort de leur fils, sûrement pas naturelle mais provoquée par cette forme de mise à mort déguisée qui porte le nom de Leonetti et qui non seulement aura mis la fin à la mort d'un handicapé mais menace celle de milliers d'autres que ceux qui s'appellent "libéraux" en préconisant la loi du plus fort économiquement parlant, jugeront sans doute bientôt, comme c'est déjà le cas aux Pays Bas, comme non rentables en habillant bien sûr leurs crimes d'humanité bienveillante.
Je ne suis certes pas contre l'euthanasie quand elle est vraiment la décision, de qui la subit ce qui ici ne me semble pas le cas et qu'elle interrompt la vie de façon immédiate et clairement non douloureuse, ce que des médecins prétendent un peu vite.
N'ont-ils pas dit que Vincent Lambert quand on l'installait dans un fauteuil exprimait ,en se laissant tomber, sa volonté d'en finir avec la vie. Dire cela, c'est reconnaître une certaine conscience à celui qu'on ne reconnaît plus que comme un corps inanimé.
La loi Léonetti a certes voulu bien faire mais chevillée aux au Tu-ne-tueras pas absolu du passé elle a tenté de concilier maladroitement cet impératif avec le respect de la volonté d'une personne de ne pas souffrir inutilement jusque la mort.
Le compromis de la loi française qui tue en parlant d'arrêt des traitement, est une hypocrisie qu'il faut dépasser en permettant à celui qui la réclame lui-même à juste titre une mort voulue et sans douleur.
Yvan Balchoy