26-10-23- LES ARAIGNEES DE MON JARDIN AU CERVEAU AUSSI GRAND QU'UNE POINTE D'AIGUILLE SONT DE VRAIS ARTISTES QUI NOUS REVELENT LE SECRET DU MYSTERE DE LA CREATION.
Contrairement à ce que que j'ai lu récemment sur Facebook, je ne pense pas que l'athéisme fut majoritaire au début de l'odyssée humaine. Beaucoup pensent que l'inhumation des morts qui caractérisa la transition entre les anthropoïdes et l'humanité, fut le premier degré d'une métaphysique balbutiante.
Comme Voltaire, qui fut tout sauf l'ami des religions, le pensait, un certain théisme abstrait et causal me semble plus rationnel que l'athéisme métaphysique qui se constitua plus tard sur base de contestation des religions établies non sans raison.
L'ordre fascinant de la création dont ces toiles d'araignée témoignent merveilleusement entraîne l'esprit humain à en chercher une autre origine que le hasard si souvent décevant quand on compte sur lu.i
Mais admettre que le théisme semble plus rationnel que l'athéisme n'est en rien comparable à la démarche de la Foi qui ne relève pas du rationel mais du relationnel.
Ma foi, liée à l’Évangile, n'est pas dérangée certes par l'ingéniosité de l’araignée de nos jardins, bien au contraire, mais elle n'en constitue en rien la base. A qui me servirait un dieu créateur se désintéressant de son oeuvre comme l'ingénieur peut oublier le pont magnifique qu'il a édifié.
Quand le Christ dans nous révèle "qu'il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu'on aime" il dépasse bien entendu la raison, comme ce grand abandon qui pousse deux êtres humains à unir par leur amour leur vie sans que leur choix soit guidé par la seule raison.
Admettre une intelligence créatrice me semble plus logique qu'imaginer un univers surgissant du néant mais croire que ma vie est sauvée, comme me le révèle l'Homme de Nazareth c'est une tout autre histoire. Je suis incapable de vous l'affirmer comme deux et deux font quatre mais j'espère qu'au soir de ma vie l'espérance qui est la mienne continuera à éclairer mon coeur qui appris de la Bible et de Jésus que notre monde est image de Dieu et donc que ce petit animal nie, par son ingéniosité l'absurdité de l'homme de Sisyphe dont Camus nous a bien parlée.
YVAN BALCHOY