08-06-23- LE GENOCIDE DES ENFANTS PALESTINIENS (554 EN 2014) CONTINUE AVEC L'APPUI HYPOCRITE DE Mr GUTTERRES COMPLICES DES SIONISTES
Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, encourage Israël à tuer et mutiler encore plus d’enfants palestiniens. Bien sûr, il ne l’exprimerait pas lui-même de cette façon mais c’est la seule conclusion qu’on peut tirer de sa décision – une de plus – d’omettre de faire figurer Israël sur la « liste de la honte » de l’ONU, qui répertorie les violateurs graves des droits des enfants durant les conflits armés.

6 juin 2023, Nabi Saleh, Cisjordanie occupée. Des gens en deuil portent le corps de Muhammad al-Tamimi lors de ses funérailles. L’enfant en bas âge est décédé la veille des blessures qu’il avait subies lorsque l’armée israélienne avait tiré sur la voiture de sa famille, le 1er juin, le blessant lui et son père. (Photo : Ahmad Arouri / APA images)
Ali Abunimah, 29 juin 2023
La consternation suscitée par cette décision manifestement partiale était palpable même parmi les journalistes présents à la présentation, mardi, du rapport annuel du secrétaire général, rédigé par Virginia Gamba, sa représentante spéciale pour les enfants et les conflits armés.
« Les pays qui ont enregistré les nombres les plus élevés de violations graves en 2022 étaient la République démocratique du Congo, Israël et l’État de Palestine, la Somalie, l’Ukraine et la Syrie, alors que les pays confrontés à la pire détérioration étaient le Myanmar, le Sud-Soudan et le Burkina Faso »,
a expliqué Gamba.
Et elle a pourtant fait remarquer qu’
« en Israël et dans l’État de Palestine, le secrétaire général n’avait cité aucune partie engagée dans le conflit ».
En fait, Israël est le seul pays parmi les violateurs les plus graves (la Palestine n’est pas une violatrice, mais une victime) qui n’apparaît pas sur la liste.
Mais Gamba a cité le rapport de Guterres de l’an dernier, dans lequel le patron de l’ONU avait prévenu que
« si des frappes aériennes et des lancements de roquettes substantiels résultant de l’escalade des hostilités en mai 2021 devaient se répéter en 2022, les parties engagées dans le conflit devraient être reprises sur la liste ».
Naturellement, les attaques israéliennes contre Gaza se sont répétées – en août 2022 – et, de plus, en mai 2023. N’empêche qu’Israël a échappé une fois de plus à la responsabilisation de ses actes.
Personne n’est dupe
Gamba y est allée d’une courageuse tentative de bluff face aux questions des journalistes. On peut regarder la vidéo ci-dessous :
Interrogée par James Bays, d’Al Jazeera, qui voulait savoir pourquoi Guterres n’avait pas placé Israël sur la liste cette année, malgré l’avertissement de l’année précédente, Gamba a répondu :
« Je pense que cela a trait à la fois avec l’engagement et avec les chiffres. »
Selon Gamba, le fait qu’Israël n’a bombardé Gaza que 52 fois en 2022, contre près de 600 fois en 2021, constituait une amélioration louable.
Elle a également tapé gentiment sur l’épaule d’Israël pour des gestes comme
« un échange de lettres, la désignation de points focaux par toutes les parties et l’identification de mesures spéciales »
afin de réduire les graves violations des droits des enfants.
Tel est le genre de tactiques dilatoires qu’Israël utilise depuis des décennies pour faire plaisir à l’ONU.
Israël a tué au moins 30 enfants depuis le début de cette année, a calculé Defense for Children International – Palestine (DCI-P).