Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Archives

Publié par JACQUES ALLARD

PRESENTATION DE JEAN LEVY

Nous suivons avec inquiétude les dangers de guerre, que font courir au monde les Etats-Unis, en faisant de l'Ukraine sa base avancée aux frontières de la Russie, avec l'espoir que celle-ci va s'épuiser à contenir le flot des armes qu'ils déversent au régime fantoche de Kiev. Et qui permettent à celui-ci de poursuivre, au fil des mois, un sanglant conflit,

Malgré cela, notre confiance en l'avenir a pour source, la pente sur laquelle glisse les USA, en prenant en compte l'avenir menacé de son dollar.

Car c'est autant par sa monnaie que par ses armes, que Washington veut diriger le monde. En imposant sa loi, celle du dollar, que les "Américains dominent économiquement nombre de pays. Mais depuis le renouveau chinois, l'Empire du Milieu se mesure avec le pays de l'Oncle Sam et inquiète, celui-ci, craignant pour sa suprématie.

Cela donne confiance à des tas de pays qui cherchent un moyen de s'en sortir en pleine indépendance, en commerçant avec leur voisin, ou par les échanges avec un pays lointain, sans passer par le dollar, leur père Fouettard. De nombreuses transactions ont pris ce chemin.

L'idée mûrit sur le plan international d'alliances économiques, de monnaie commune. C'est ce que recherchent les BRICS, cette entente de nations qui, ensemble, veulent trouver une nouvelle route pour échapper au dollar.

C'est pourquoi nous donnons dans nos articles, les infos que nous avons sur cette démarche historique...

 

L'Indonésie s'apprête à pousser la dédollarisation

 L'Indonésie suit l'exemple des BRICS (acronyme pour désigner un groupe de cinq pays qui se réunissent depuis 2011 en sommets annuels : le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud) dans la dédollarisation et cherche des moyens de cesser ses échanges commerciaux mondiaux en dollar américain.

 

À Kinshasa,

la "dédollarisation" revient dans le débat

Comment faire du franc congolais une monnaie assez forte pour reprendre ses droits face à l'omnipotent dollar américain ? Serpent de mer de la politique financière congolaise, la "dédollarisation" de l'économie vient d'être remise sur le métier à Kinshasa.

Plusieurs tentatives de "dédollarisation" ont été menées, dont une forcée à la toute fin des années 90 qui a tourné court, entre marché des changes clandestin florissant et récession liée à la guerre dans l'est du pays, qui à ce jour reste en proie à la violence de groupes armés.

Une autre était lancée en 2012, quand le gouvernement fondait de grands espoirs sur la croissance et sur de nouvelles grosses coupures de francs congolais. Mais rien n'y a fait.

Près de dix ans après, les autorités s'interrogent de nouveau sur la manière de faire. Le président Félix Tshisekedi "a appelé à une réflexion profonde pour faire du franc congolais une monnaie forte et stable", indiquait vendredi dernier le compte-rendu du Conseil des ministres.

"Parler de la dédollarisation de la vie nationale (...) ne doit pas être un slogan, ni un chapelet de bonnes intentions", écrivait cette semaine le quotidien Le Potentiel, en appelant l'Etat "à prêcher par l'exemple à travers ses différents services, de la base au sommet".

L’Afrique du Sud accueillera le Sommet des BRICS dans la province du Gauteng du 22 au 24 août 2023, sous le thème: «Les BRICS et l’Afrique: un partenariat pour une croissance mutuellement accélérée, un développement durable et un multilatéralisme inclusif», a annoncé jeudi à Pretoria, le ministre à la Présidence, Mondli Gungubele.

Succédant à la Chine, l’Afrique du Sud assume depuis le 1er janvier 2023, la présidence tournante du groupe des BRICS qui rassemble outre l’Afrique du Sud et la Chine, le Brésil, la Russie et l’Inde.

L’ambassadeur de l’Afrique du Sud au sein du groupe des BRICS, Anil Sooklal, a annoncé récemment que plus d’une douzaine de pays ont exprimé leur intérêt pour une adhésion à ce bloc regroupant cinq pays émergents.

«Il y a plus d’une douzaine de pays qui ont frappé à la porte du groupe des BRICS. Nous avons atteint une étape assez avancée dans l’examen de l’adhésion de nouveaux membres», a-t-il déclaré dans un entretien publié par Bloomberg le mardi 14 février.

Des dirigeants de plusieurs pays en développement, dont l’Arabie Saoudite, l’Egypte, l’Indonésie, l’Argentine, le Nigeria, l’Algérie et la Thaïlande, avaient participé, le 23 mai 2022 à une conférence virtuelle baptisée «BRICS Plus», et présentée par Pékin comme «une nouvelle phase du processus de l’élargissement des BRICS».

Aujourd’hui, le groupe des BRICS représente 42% de la population de la planète, soit 3,2 milliards de personnes et environ 25% du produit intérieur brut (PIB) mondial.

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article