NON, MONSIEUR VERAN, PROPAGANDISTE DU GOUVERNEMENT, VOTRE REFORME DES RETRAITES N'EST PAS JUSTE
DIDIER DONNIOU
NOTE D'YVAN BALCHOY
Des anciens socialistes dont la conviction politique n'a guère résisté devant les avantages financiers et économiques qu'offrait l'ex-banquier, Mr Macron, comme O. Véran et la première Ministre de France, des sociaux démocrates c'est à dire acquis à l'injustice fondamentale du Capitalisme défendent une modification du régime de retraite, tout à fait favorable aux cadres et aux riches .
Qui s'en étonnera en sachant qui est en fonction à l’Élysée. Les ouvriers et ceux que la vie oblige à travailler très jeunes sont ceux qui seront le plus impactés.
Alors que cette réforme aurait permis à un gouvernement humaniste de compenser l'écart excessif des revenus en France en resserrant quelque peu, au niveau des retraites, l'écart entre les plus riches, ceux qui par exemple, touchent des dividendes à taux plein ce qui évidemment n'est pas le cas des salariés et les moins bien nantis.
Une grande partie du déficit discutable actuellement des retraites vient de l'exonération des cotisations sociales surtout patronales qui, rappelons-le, ne sont pas ni impôt ni une charge mais un salaire différé.
Ces mêmes nantis prétendant n'être ni de droite ni de gauche au plan idéologique mais dont les actions, surtout en ce moment, pactisent honteusement avec ceux dont l'ordre du jour reste la sauvegarde des privilèges des plus riches.
Ce ne sont pas les cent ou deux cent euros bruts accordés à certains situés au bas de l'échelle sociale qui vont leur permettre à moins de 1200 euros net à mieux vraiment survivre tandis que ce que touche les Véran & Cie continueront à s'empiffrer de la sueur de ceux qu'ils exploitent.
Au lieu de resserrer l'écart, au niveau des retraites, entre les plus avantagés comme on dit et les plus nécessiteux, ce qui aurait prouvé la fibre sociale de monsieur Macron, cette réforme, à part quelques miettes, rendra la vie plus dure seulement aux plus pauvres. Les cadres l'ont bien compris en se réjouissant avec Mr Lemaire.
Oui,les ouvriers devant cette attaque injuste ont le droit de se défendre et la première ministre a de l'impudence à oser demander de ne pas gêner les français qui, en majorité, pourtant n'acceptent pas cette réforme.
C'est vous Madame, qui modifiez un ordre établi déjà très injuste pour le rendre plus inégalitaire. C'est vous et votre supérieur, les responsables de ces mouvements sociaux qui vont montrer au monde, j'espère, que la France révolutionnaire n'est pas morte sous les coup de bélier d'un banquier capitaliste. (YB)
UN EXEMPLE EN DES DIZAINE DE MILLIERS
Un parente de la région Lyonnaise qui n'est bien sûr n i ministre ni parlementaire; Une ouvrière qui a commencé à seize ans et a travaillé 43 années à 2 trimestre près je crois. Au départ elle touchait le SMIC d'époque. En fin de course, elle touche une pension de 960 euros.
Qui est le plus juste et le plus injuste si on compare ce qui est versé à la fin du mois à un ministre et à une ouvrière en n'oubliant pas les avantages conséquents d'un ministre qui ne sont pas "paiement en nature", comme un sandwich donné à un ouvrier par son patron.
Je vous laisse répondre....