25-02-23- A CONTRE COURANT (YVAN BALCHOY)
Depuis le flash innoui,
qui nous a réunis,
tu me disais avec instance
que l'amour préfère le silence
aux paroles en abondance.
Moi, plutôt bavard,
j'étais tout prêt à te croire,
quand brusquement tu m'as dit : " Va t'en ! ".
Tout a basculé quand, presque souriante,
tu m'as écarté d'une voix indifférente
Tu m'aimes bien,
tu m'aimes " tien "
je t'aime tout court,
" Au secours ! " ...
Dans tes yeux, j'admirais ma mer,
je n'y distingue plus que de l'amer.
Tes douces mains prodigueuses de tendresse
me semblent soudain poings qui m'agressent.
En sacrifiant notre amitié sur l'Autel de ta Santé
ou en raison de " qu'en-dira-t-on "
non dénués de passion,
ne rejettes-tu pas une part vitale de toi ?
En ne ressentant plus ta ténacité,
hier encore notre bouclier d'acier,
que comme un lion de papier.
je m'accroche à la mienne avec âpreté
pour garantir notre éternité.
Toi qui m'as fait tout neuf,
ne tue pas dans l'oeuf
nos mille projets à. venir,
tant de trésors à. découvrir.
Plus que de pain,
tu m'as nourri de faim,
aussi notre destin sera sans fin
même si nos demains sont plus qu'incertains.
Je veux faire confiance au temps
notre meilleur présent
pour dissiper nos malentendus
et retrouver nos sous-entendus
Tant que tu m'en voudras d'être encore feu,
et tout le temps qu'il faudra
je nous aimerai pour deux.
Yvan Balchoy
yvanbalchoy13@gmail.com
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