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Publié par YVAN BALCHOY

26-05-21- LA LITTERATURE DOIT DEVENIR UN ELEMENT DE LA CAUSE GENERALE DU PROLETARIAT (LENINE)

« Notre Parti s'est toujours intéressé aux questions de l'art, dans la mesure où les circonstances le lui ont permis. Et il doit s'y intéresser, car l'art c'est la quintessence de la culture. »

(Gorki, Le Contemporain, 1912)

« Prendre un héros de la littérature, un type littéraire du passé et le montrer dans la vie de tous les jours, c'est le procédé favori de Chtchedrine. Depuis 1870, ses héros sont les descendants de Khlestakov, Motchaline, Mitrophane, Prostakov, qui avaient conquis toute la société avec une force particulière après 1881. » (Histoire de la littérature russe)

« En quoi consiste donc ce principe ? Non seulement aux yeux du prolétariat socialiste, la littérature ne doit pas constituer une source d'enrichissement pour des personnes ou des groupements ; mais d'une façon plus générale encore elle ne saurait être une affaire individuelle, indépendante de la cause générale du prolétariat.

A bas les littérateurs sans-parti ! A bas les surhommes de la littérature ! La littérature doit devenir un élément de la cause générale du prolétariat, « une roue et petite vis » dans le grand mécanisme social-démocrate, un et indivisible, mis en mouvement par toute l'avant-garde consciente de la classe ouvrière.

La littérature doit devenir partie intégrante du travail organisé, méthodique et unifié du Parti social-démocrate. » (LENINE)

« Il est indiscutable que la littérature se prête moins que toute chose à une égalisation mécanique, à un nivellement, à une domination de la majorité sur la minorité. Dans ce domaine, certes, il faut absolument assurer une plus large place à l'initiative personnelle, aux penchants individuels, à la pensée et à l'imagination, à la forme et au contenu.

Tout cela est incontestable, mais tout cela prouve seulement que le secteur littéraire du travail d'un parti prolétarien ne peut pas être mécaniquement identifié aux autres secteurs de son travail.

Tout cela ne contredit nullement ce principe, étranger et bizarre pour la bourgeoisie et la démocratie bourgeoise, selon lequel la littérature doit nécessairement et obligatoirement devenir un élément du travail du Parti social-démocrate, indissolublement lié à ses autres éléments. Les journaux doivent devenir les organes des différentes organisations du Parti. Les écrivains doivent absolument rejoindre les organisations du Parti.

Les maisons d'édition et les dépôts, les magasins et les salles de lecture, les bibliothèques et les diverses librairies doivent devenir des entreprises du Parti soumises à son contrôle.

Le prolétariat socialiste organisé doit surveiller toute cette activité, la contrôler à fond, y introduire partout, sans exception, le vivant esprit de la cause vivante du prolétariat, mettant fin ainsi à ce vieux principe russe, semi-oblomovien, semi-mercantile : l'écrivain écrit quand ça lui chante, et le lecteur dit s'il lui chante. » (LENINE)

Voilà pourquoi le peintre et théoricien de l'art Konstantin Juon explique que 

« C'est sur son sol natal que l'art peut développer ses formes et ses traits nationaux authentiques, en liaison avec le nouveau contenu socialiste.

Le coloris spécifique de la vie et de la nature, les types humains, la richesse architecturale, ornementale, celle de l'habillement, le caractère unique du style, des formes et des couleurs propres aux différents lieux sont susceptibles de créer de nouvelles valeurs artistiques qui constitueront un apport original à l'art mondial. » (KONSTANTIN JUON)

CES EXTRAITS D’AUTEURS SOCIALISTES SONT CITES A L’ADRESSE SUIVANTE :
Lesmaterialistes.com/realisme-socialiste-lenine-democratie-narodnost

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