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Publié par YVAN BALCHOY

 

 

 

Même si ton corps

est trésor,

Il n'est pas en or

je ne l'adore

ni ne l'implore.

 

Je te préfère

 comme moi de chair

ma toute chère.

 

Même si ta finesse

me poursuit sans cesse,

tu n'es pas ma déesse,

encore moins mon idole

tout en pactole.

Bien mieux, tu es femme

avec tant de charme,

 amie de si riche compagnie,

ma mie si jolie.

 

Je crois au demain

du travail de tes mains,

des mots qui pleurent,

des couleurs en fleur,

je crois en ton cri

qui gémit ou rit

au rythme d'une humanité

en quête d'identité.

 

Si j'admire sans fin

tes précieux dessins,

ils n'épuisent pas ma faim

du si fin de tes seins.

Pourtant ton Abandon,

où tu nous dénudes sur papier

ta plus secrète intimité,

reste ton plus merveilleux don.

 

A mille lieues de ton toit

ou dans tes bras de soie,

riche de toi,

ma vie devient chemin de joie,

chemin de croix,

enfin une vraie histoire humaine,

c'est pourquoi je l'aime !

 

 

 Yvan Balchoï : le 1 mars 1992

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