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Publié par YVAN BALCHOY

"LE JOUR DU SEIGNEUR", CE DIMANCHE A TAIZE
"LE JOUR DU SEIGNEUR", CE DIMANCHE A TAIZE

"LE JOUR DU SEIGNEUR", CE DIMANCHE A TAIZE

 

 

Souvenir d’un joyeux passé devenu aujourd’hui un grave mais riche présent.

 

Un souvenir : petit frère de Saint François, envoyé de Bruxelles, à la la Catho de la belle ville de Lyon, pour me parfaire en théologie je venait de terminer en 1962 ma première session bien cotée d’examens, un peu même au-dessus de mes capacités qui donnèrent aux responsables de ma fraternité franciscaine pour me récompenser peut-être, pour me responsabiliser sûrement l’idée de me conduire à un endroit, à ce moment là totalement inconnu pour moi, même s’il avoisinait la célèbre abbatiale de Cluny, Taizé.

Je me retrouvai avec notre frère provincial et le frère Gardien dans un petit village, centré autour d’une de ses magnifiques églises romanes aussi belles que les plus prestigieuses cathédrales.

Bientôt, je me suis retrouvé dans une maison plutôt humble face à deux frères souriants habillés de blanc.

Je compris alors qu’il s’agissait de ces frères de Taize beaucoup moins connus qu’au temps présent, , venus de la Suisse protestante pour réactiver au sein du grand courant protestant une vocation monastique vouée à l’unité tous les hommes dispersés et meurtris par une terrible guerre, de concert avec la réconciliation des disciples de Jésus Christ ayant oublié et quelque peu perdu le grand appel à l’unité fraternelle que leur avait adressé le bon Pasteur.

Ne me demandez plus ce qui se dit entre ces deux frères habillés de blanc et les trois frères du Poverello sinon qu’au-delà des mots partagés je ressentis une paix comme je n’en n’avais peut-être jamais connue de toute ma vie encore jeune.

. A travers les yeux de Roger Schutz, la joie simple de ses frères Max et aussi un frère Hollandais qui respirait le paradis évangélique, il s’appelait, François, j’eus l’impression qu’un nouveau rafraîchissement de l’évangile, analogue à celui de François d’Assise nous promettait un nouvel Alléluia.

Deux heures plus tard, quand nous repartîmes vers Fourvière, il me sembla que ce beau présent du frère Jean Jouve m’annonçait un demain, sans doute aujourd’hui même encore lointain, singulier ciment pour ce GRAND SOIR avec Dieu que Marx voulait sans Lui mais qui ne pourra nous venir que d’une transcendance qui fera de l’union harmonique de tous les chrétiens un ferment d’une humanité fraternelle plus égalitaire en paix au rythme de la Bonne nouvelle de Jésus Christ.

 

 

Ce matin, Antenne deux, dans son émission, « LE JOUR DU SEIGNEUR » nous offre un avant goût de la réalisation encore à venir de ce grand et total Œcuménisme.

 

Yvan Balchoy

 

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