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Publié par YVAN BALCHOY

 

 

 

 

 

L’existence d’un mouvement de protestation en Catalogne contre le gouvernement central est un fait très positif qui doit être soutenu. Mais son instrumentalisation par la droite catalane est négatif, car il met à l’écart la majorité de la population catalane et la grande majorité des classes populaires, sans lesquelles il n’est pas possible de garantir la Catalogne progressiste et sociale dont nous avons besoin.

 

Aujourd’hui, il existe deux problèmes graves en Espagne, qui sont liés mais dans une situation différente de ce que l’on croit de nombreuses voix, y compris la gauche. L’un est le problème social, qui est le plus grand et le plus urgent, puisque la qualité de vie et de bien-être des classes populaires s’est détériorée de manière très marquée au cours de ces années de la Grande Récession. Un tel problème devrait être un motif de mobilisation et une réponse prioritaire de la gauche, car historiquement, elle est l’instrument politique créé pour défendre les intérêts ouvriers.

L’autre problème est le problème national, qui est en partie le résultat d’une transition immodérée perpétuée par un État-Bourbon, clairement centralisé et radialement non-national, l’origine des tensions territoriales qui ont atteint leur expression maximale aujourd’hui dans le conflit entre l’Etat espagnol du nationalisme espagnol nationaliste) d’une part, et la Generalitat de Catalunya (représentant de la version indépendante de l’indépendance du nationalisme catalan) d’autre part.

 

Les causes de l’énorme crise sociale

 

Les causes de la crise sociale sont faciles à voir, même si le lecteur ne voit pas, n’entend ou n’a pas lu dans les principaux médias du pays. Comme je l’ai montré dans mon livre “Attaque contre la démocratie et le bien-être. La critique de la pensée économique dominante” (Anagrama, 2015), ce sont les politiques néolibérales que les gouvernements espagnols, y compris les gouvernements catalans, ont imposé à la population (et je l’affirme imposant parce qu’ils ne sont pas dans leurs offres électorales) au cours de ces années et comprennent des réformes de la main-d’œuvre (qui ont entraîné une forte baisse des salaires et une forte augmentation du chômage et de la précarité) aux fortes réductions des transferts publics (tels que les pensions) et aux services publics de l’État-providence (santé, l’éducation, les services sociaux, les écoles pour les centres d’accueil infantile en Espagne – les services à domicile pour les personnes handicapées, le logement et bien d’autres) ...

Pour lire l'article intégral , référerez-vous à Investig'action de Michel Collon

Investig'action de Michel Collon

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