LES VILLES D'INDIFFERENCE (VIVIANE DEMOL)
Dans ces villes d'indifférence l'hiver sommeille
Dans ce coin de solitude cachant ces sanglots
Derrièrer la fenêtre un regard ridé tricote l'ennui
Du temps passant sur une larme gelée sur ses joues
Seule abandonnée du temps l'hiver se repose
sur ses mémoires de sa jeunesse usée par la misère
que la neige engloutit cruellement
Dans ces villes d'indifférence on passe
Devant le regard solitaire noyant ces larmes dans l'oubli
du soir où l'homme ferme les yeux
Viviane jeudi 20/12/07