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Publié par YVAN BALCHOY

QUAND UNE ESCAPADE A PARIS M'OUVRE PARADOXALEMENT LES YEUX SUR LA GRANDEUR DE CELLES ET CEUX QUI ENSEIGNENT NOS JEUNES ENFANTS

Hier, visite avec un ami à Paris pour y voir deux expositions : d'abord au Musée d'Orsay "Splendeurs et misère -image de la prostitution 1850-1910 puis au musée de l'Orangerie, la photographie féminine à peu près à la même époque.

Deux aspects, sans doute bien différents, sur la rôle de la femme, plutôt objet sociétal à Orsay et merveilleusement sujet à l'Orangerie.

J'avais l'intention de vous en parler ce matin, mais à partir d'une rencontre et d'une conversation sur la route et au retour de Paris, un autre sujet m'interpelle et j'ai envie de vous le partager

. Il s'agit d'une jeune femme d'aujourd'hui, ayant fait de prestigieuses études, jusqu’à Harvard aux USA, riche de nombreux diplômes, et d'une première activité dans un institut scientifique mondialement connu.

Elle n'y a pas apparemment trouvé la réalisation de ses aspirations les plus essentielles et à près de quarante ans, elle s'est d'abord remise aux études pour obtenir un nouveau diplôme apparemment moins prestigieux que celui d'une université américaine mais, à ses yeux en tout cas, aussi riche pour son épanouissement personnel.

Ainsi ayant réussi, sans peine, ses étude de professeur de niveau dit élémentaire la voici institutrice d'une ville de province où elle anime une classe de petits mômes de neuf à 10 ans à qui elle peut enfin transmettre son enthousiasme préservé.

Oui, j'admire cette femme, qui me semble avoir fait le bon choix, certes pas salarial - sans doute 3000 euros en moins par mois - mais vital.

Notre époque, sous la pression des medias gangrenés sous la dictature du capitalisme trouvera sans doute raté le choix de cette brillante chercheuse, mais je crois fermement que sa décision lui permettra d'être plus près de sa famille tout en jouant un rôle actif et primordial dans une le futur de la génération à venir.

Ce matin, un amie à qui je racontais cette rencontre a ajouté en partant d'une l'émission reportage de TF1 combien elle avait été touchée par le témoignage d'un instituteur à la retraire qui pendant 40 ans avait en enseigné simultanément en multi classe de la première à la sixième.

Quelle richesse de vie sans doute peu récompensée par la société à l'âge de la retraite.

Enfin pour terminer ce billet concernant le merveilleux métier d'institutrice, d'instituteur, sur le bulletin d'un de mes petits fils encore en primaire dans un petit village wallon où quatrième, cinquième et sixième sont dans le même local avec le même professeur, cette remarque qui m’a fait plaisir et augure bien de son avenir.:.

"Très souvent, G., laisse traîner une de ses oreilles sur mon enseignement en cinquième et sixième année.... ! Comme quoi les méthodes du passé ne sont pas toujours surannées !...

Yvan Balchoy

Ecole de village en Bourgogne durant la dernière guerre mondiale

Ecole de village en Bourgogne durant la dernière guerre mondiale

Ce matin, un amie à qui je racontais cette rencontre a ajouté en partant d'une l'émission reportage de TF1 combien elle avait été touchée par le témoignage d'un instituteur à la retraire qui pendant 40 ans avait en enseigné simultanément en multi classe de la première à la sixième.

Quelle richesse de vie sans doute peu récompensée par la société à l'âge de la retraite.

Enfin pour terminer ce billet concernant le merveilleux métier d'institutrice, d'instituteur, sur le bulletin d'un de mes petits fils encore en primaire dans un petit village wallon où quatrième, cinquième et sixième sont dans le même local avec le même professeur, cette remarque qui m’a fait plaisir et augure bien de son avenir.:.

"Très souvent, G., laisse traîner une de ses oreilles sur mon enseignement en cinquième et sixième année.... !"

Comme quoi les méthodes du passé ne sont pas toujours surannées !...

Yvan Balchoy

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