CE MATIN, SUR A2, AHMED DJEBBAR AVEC ENTHOUSISME RAPELLE COMBIEN L'ISLAM A LE PLUS SOUVENT RESPECTE LES VESTIGES DU PASSE
AHMED DJEBBAR THEOLODIEN AUTANT QU'HISTORIEN ET MATHEMATICIEN SUR ANTENNE 2 DANS L'EMISSION PASSIONNANTE DE CE JOUR SUR L'ISLAM'
LOIN DES CLICHES REDUCTEURS , D'UN PSEUDO PHILOSOPHE BORNE LORS D'UNE EMISSION POLITIQUE RECENTE, ,AHMED DJEBBAR AVEC ENTHOUSISME RAPELLE LA BEAUTE DE L'ART ISLAMIQUE ET COMBIEN L'ISLAM A LE PLUS SOUVENT RESPECTE LES VESTIGES DU PASSE
Mathématicien célèbre mais aussi, historien érudit Ahmed Djebbar nous a démontré avec enthousiasme dans l'émission sur l'Islam d'Antenne 2 certains aspects méconnus de la civilisation islamique,
Nous avons pu découvrir avec lui, comment il existe un réel art musulman qui a heureusement tiré parti de l'interdiction, relative d'ailleurs, de reproduire des images anthropomorphiques de la création.
J'ai pu personnellement admiré dans les palais de l'Alhambra à Grenade comment le si harmonieux alphabet arabe est aussi créateur d'art, dans un autre style bien sûr, que celui de nos cathédrales.
J'ai mieux compris, dans l'enceinte de ce palais islamique, combien les artistes épris du divin, de toute origine, réussissent à partir d'images terrestres, icones, statuaires ou simple alphabet à nous mettre en quête de cet inexprimable qu'est la Divinité autant pour les juifs, les chrétiens que les musulmans.
Ahmed Djebbar, ce matin, m'a mieux fait comprendre la richesse à portée parfois scientifique d'un art arabe, lié souvent aux réalités mathématiques, qui, sans le recours à la reproduction du corps humain, élève tout autant notre esprit sur le Mystère divin.
Mais le fidèle, même musulman reste humain et, en dépit des interdictions coraniques, certains musulmans ont produit néanmoins un art imagé, miniaturisé parfois, pour être peut-être plus accessible au petit peuple des croyants.
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Ahmed Djebbar nous a justement rappelé aussi combien l'Islam, par exemple en Turquie ou dans le Maghreb a préservé le plus souvent les traces des civilisations anciennes, romaines par exemple, tout à fait à l'opposé de ce que le contre-Islam d'aujourd'hui, l'Etat dit Islamique pratique au Moyen Orient .
Pour terminer cette évocation tout à la fois scientifique et porteuse de foi du témoignage d'Ahmed Djebbar, je voudrais rappeler deux réutilisations, si ce mot est le bon, d'édifices religieux suite à une conquète entrainant une mutation religieuse.
Ainsi la Mosquita à Cordoue, mosquée reconvertie après la Reconquista en eglise chrétienne, dans un grand respect de l'architecture primitive dont cependant l'esprit est en quelque sorte nié par ce catholicisme triomphant.
Aujourd'hui, certains dignitaires catholiques n'on seulement ont protesté mais ont combattu, pour empêcher certains musulmans de prier à leur façon dans ce qui fut une des plus belles mosquées d'Espagne
A istanbull, ex-Constantinople, où malheureusement je n'ai pu me rendre, la Basilique saine Marie fut dans le même esprit vainqueur converti en Mosquée.
Cependant depuis près d'un siècle, sous la pression peut-être d'Atatürk, elle est devenue un musée où se retrouvent les trace de l'antique basilique chrétienne et de la grande Mosqée islamique qu'elle est devenue.
Ainsi on peut découvrir que l'Islam n'est pas toujours signe de fanatisme en cette époqie où certains penseurs de pacotille confondent l'Islamisme, caricaturé par eux, et les barbares qui sont nés peut-être aussi des crimes des Etas Unis, sous la dynastie des Bush au Moyen Orient.
Merci Ahmed Djebbar de nous avons démontré ce matin que dans cette recherche spécifique de l'Eternel qu'est L'Islam, il y a eu place et il y a toujours place pour la reconnaissance de l'humanité et du respect de l'autre
. A nous, qui nouis disons avec tant d'orgueil la Civilisation de prouver que la religion Musulmane n'a rien à voir avec les fous de Daech pas plus que le Cardinal sanguinnaire de la Séville d'hier ne fut un vrai témoin de l'amour du Christ.
Yvan Balchoy