QUAND JACQUES ATTALI PARLE JUSTEMENT DU SORT A RESERVER AUX TERRORISTES
Ce matin, à mon réveil, sortant péniblement d'un rêve, où je m'imaginais entouré d'amis pour partager Dame poésie la voix de Jacques Attali sur RMC, que je reconnaissais bien d'abord, sans pouvoir la reconnaître, avant que Jean Jacques Bourdon, ne le cite, m'a plus de suite par sa modération, sa justesse de vue et son élévation de pensée face à notre exécutif qui en cette fin d'année dérape tristement en trahissant de plus l'esprit de gauche.
Oui, Jean Jacques Attali, ne pense pas sans doute que le problème de la déchéance de nationalité, mérite de devenir le premier qui agite l'opinion alors que le Chômage, l'Education , la Pauvreté galopante etc...devraient devenir l'obsession première de Mr Hollande au moins, car je ne crois pas que Valls soit vraiment préoccupé par autre chose que son avenir politique.
Mr Attali accepte bien sûr de donner son avis sur la solution gouvernementale d'enlever la nationalité française non seulement aux binationaux, ayant obtenu la naturalisation ce qui était déjà possible mais aussi aux personnes devenus français par naissance, ce qui était impossible jusqu'aujourd'hui.
Le penseur qu'il est nous explique clairement pourquoi il n'est pas d'accord que pour un crime identique, le terrorisme en l'occurrence, certains français , au-delà d'une peine qui doit être, selon lui, rigoureuse, comme le crime, soient astreints à une double peine, privés de nationalité française alors que les français, dit de souche, pourraient terminer heureux leur vie dans la république de la LIBERTE-EGALITE-FRATERNITE
Pour échapper à ce dilemme pernicieux, deux seules solutions sont possibles.
Priver de nationalité tous les terroristes français nationaux ou binationaux au nom de l'équité.
On va me dire que c'est impossible, puisqu'une législation internationale interdit de créer des apatrides
Je ne suis pas certain que la France ait ratifié cette interdiction et donc qu'elle s'impose.
Dans tant de cas, la France se libère d'obligations qu'elle n'a pas ratifiées quand cela l'arrange !
.Si tel est le cas, l'argument de Valls est manifestement un prétexte qui ne prouve en ce domaine comme tant d'autres que sa mauvaise foi d'autant plus qu'un apatride devrait vivre en France car on ne pourrait l'expulser et qu'il ne pourrait voyager.
Pourtant cette solution, je l'avoue ne me satisfait pas.
Une autre, présentée par plusieurs personnalités, aurait la préférence, semble-t-il, de Mr. Attali et je m'y référerais volontiers.
La déchéance de la nationalité qui ne concerne heureusement qu'un très petit nombre de citoyens tout en mobilisant à tort, la vie politique actuelle, pourrait facilement être remplacée par l'indignité nationale qui pourrait s'appliquer à tous les nationaux, sans exception.
En conclusion, avec Jacques Attali et beaucoup d'autres férus de l'honneur de la France, je souhaite que le Président Hollande ait l'élégance de renoncer à sacrifier notre devise nationale en punissant certes avec sévérité tous ceux qui pratiquent le terrorisme contre la France ou au nom de la France pour la remplacer par une peine très sévère, j'en conviens, quel que soit la statut du criminel jugé par un tribunal légal.
Yvan Balchoy