DEUXIEME POEME SUR LE CAFE DE VIEU ( (PAUL ARRIGHI)
Ô café de Vieu
Tilleuls et marronniers
Aux ombrages si frais
Apaisant les cieux lourds
Et les chaleurs de plomb.
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Un chat à la queue courbe
Vient chercher les caresses
Que de femmes distraites
Par des hommes ombrageux,
Distraitement lui donnent
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Un temps de langueur
Violone tes douceurs
Et la « Serena » fraiche
Fait plus que rafraîchir
Notre quête de soif et d’été parfumé
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O café de Vieu
Tu sais nous préserver
Des vains emballements,
Des fureurs dérisoires
Propres à nous gâcher
Le songe de nos vies.
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PAUL ARRIGHI « Fulgurance des Êtres, des Lieux et des Mots, page 68
Edition Paull Daubin Textes et Poésies.
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Depuis plusieurs jours et un rêve déterminé mon esprit reste scotché sur l’admirable « La vida es sueño" de Pedro Calderon de la Barca
.Ce matin ouvrant le « fulgurant » recueil de textes et poésies de Paul Arrighi où je retrouve souvent la beauté incomparable de la Corse, je suis tombé sur ce deuxième poème sur le café de Viau qui, magiquement, par son derniers vers, m’a transporté corps et âme au cœur de l’île de Beauté.
Merci Paul…
Yvan Balchoy