LA LIBERTE DANS L'OEUVRE DE DOSTOÏEVSKI : ÊTRE LIBRE, CE N'EST PAS CHOISIR A TOUT VENT, C'EST ÊTRE SOI-MÊME. (364)
/image%2F1454732%2F20150830%2Fob_ead995_dostoievski.jpg)
Pas question de revenir ici sur certaines lacunes auxquelles Dostoïevski a remédiées à la fin de sa vie en renouant intégralement contact avec l’orthodoxie.
Ce n’est pas, en effet, l’écrivain de 1848 ou celui de 1870 seulement qui nous intéresse mais l’écrivain né en 1821 et mort en 1881.
C’est le dynamisme de toute sa vie, depuis l’enthousiasme juvénile jusqu’à l’équilibre pacifié de la foi en passant par les crises de l’âge mûr qu’il importait de dégager.
L’attitude du romancier au soir de sa vie revêt cependant une importance toute spéciale puisqu’elle est l’ultime résultante des différentes phases et options qui l’ont marqué.
III) LA SOLUTION SOPCIALE DE DOSTOÏEVSKI ET SES LIMITES.
Si l’ensemble de la critique, croyante ou non, occidentale ou orientale s’accorde à reconnaître une valeur sociale à l’œuvre de Dostoïevski, les avis sont partagés sur les opinions personnelles du romancier en ce domaine.
L’œuvre du grand écrivain, estime V. Ermilov, biographe de l’écrivain, réfute avec une angoisse sans précédent les souffrances et les humiliations du genre humain sous le regard de l’exploitation de l’homme par l’homme.
Elle constitue une condamnation énergique des abus du régime féodal et autocratique de la Russie du XIX ème siècle.
Elle inclut de plus le rejet en bloc et sans nuances du capitalisme. (1) et de la civilisation industrielle qu’il introduisait peu à peu en Russie
----------------------------------------------------------------
. (1) CF ; « Les notes d’hiver sur des impressions d’été » et la peinture sévère du capitalisme anglais qui y figure
-------------------------------------------------------------------------